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LA PROMO 56 D'ÉLÈVES PILOTES ET AUTRES ÉLÉMENTS DE LA BASE 707

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LA PROMO DE FRANÇOIS MACÉ EN 1956, LE PILOTE DE LAMORLAIS EN 1912-13, LE PREMIER TERRAIN D'AVIATION EN 1919 ET LE SOUVENIR DU 1ere CLASSE Émile COLLO EN 1953-54

Élève pilote en 1957, puis instructeur successivement à la DIV et à la DMP, François MACÉ fut désigné par le Cdt XIMA avec DARRIAU, REBOUL et Claude PREVITALI  pour ouvrir la base d'AULNAT en vue du repli prévu de la DMP en France. 

François-Mace-promo56-pilotes-en 58

 François MACÉ:"J'ai pu retrouver une photo des élèves pilotes issus de la promo 56 de l'Ecole militaire de l'Air auxquels sont joints des E O R pour former ce groupe qui a reçu les macarons de pilote  par le colonel Feuvrier en mai 58. 

Piaud est mort accidentellement en vol de nuit avant la fin de son stage, de même Demeuzy par accident de la route.

Quelques noms : Mandine, Cazalé, Kergoat, Jan,  Barlan,  Delacourt, Lorber, Caillebotte, Marguet, Colin, Mahault, Guillotel,  Rouvenet, Lecroc,  Humbert,  Madec, Randé,  Leprêtre, Gromas,  Durand  J.;
Derrien,  Pelti,  François Macé,  Brugnoli,  Marchand,  Fetz,  Gilg, Savietto,  Roubion;
Accroupis  : Bobet, Demeuzy, Hachad, Boisson, Pitaud, Hellaudais, Skutnik, Papazian, Borel,  Lesgourgues,  Debat,  Durand P.
Sorry s'il y a quelques fautes d'orthograhe des noms...."

Merci à François Macé pour cette photo et ces noms. Nous souhaitons que certains de ces anciens se manifestent et qu'ils puissent partager avec nous le récit de leurs souvenirs.

LES MISSIONS D'OBSERVATION SUR BLÉRIOT XI EN 1912

lamorlais-accident-oct12 Les premières missions d'observation dans la région de Marrakech avec le Lieutenant de LaMorlais en octobre 1912 pour le compte du Colonel Mangin. Ici son Blériot accidenté, train d'atterrissage plié.

lieutenant-LaMorlais-1913 Le lieutenant de LaMorlais en 1913 bichonnant son Blériot dont on peut apprécier la légèreté dans la conception du train d'atterrissage.

oct12-aviateur-delaMorlais-reconnaissance-pour-Mangin Le lieutenant de LaMorlais en mission d'observation pour le Colonel Mangin. Sur la photo le commandant Delmas et le capitaine Cornet.

 

Premier terrain d'aviation de Marrakech en juin 1919, cliché tiré de la revue "L'aéronautique" n°4.

terrain-aviation-mrk-1919

Ces hangars, bureaux et casernements se trouvaient en lisière des jardins de la Menara, mais au nord-est, entre la Ménara et le Guéliz. Plus tard ils furent transférés à l'ouest de la Ménara. L'ancien emplacement fut dévolu aux Haras militaires et à la Ferme expérimentale de la Défense des végétaux. 

deux-aerodromes-mrk-haras-militaire  Sur ce plan de 1924, révisé en 1930 apparait en bas à gauche le deuxieme terrain d'aviation et en haut à droite une disposition des bâtiments des Haras militaires assez semblable à la photo aérienne de juin 1919. Certains hangars ont été transférés; mais plusieurs petits bâtiments ont été conservés.

BAZOOKA JOE AJOUTE DEUX VUES AERIENNES DE LA BASE

04 269-44B Cliché de Flandrin, début des années 30, les installations sont peu étendues

05 MENARA MARRAKECH Vue Aérienne Bassin de la Menara et Base 707 Combier Carte postale colorisée des editions Combier. probablement du début des années 50. 

Emile Collo milit

Souvenir du 1ere Classe Émile COLLO (1953-54, BA 707)

Gisèle nous parle de son oncle, né en 1932 à Languidic dans le Morbihan, arrivéà la Base 707 le 26 janvier 1953, après un voyage par bateau de Marseille à Oran. Il fait ses classes à Marrakech dans un des services de la Base et devient 1ere Classe au bout de 9 mois le 1er novembre 1953. Il reviendra en France par Bordeaux pour être libéré fin juin 1954. Il recevra la "Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en AFN - Agraphe Maroc". Par la suite il travaillera dans la formation des mécaniciens. Ce qui permet d'inférer qu'il dépendait du service mécanique de la Base aérienne.

Gisèle partage avec nous une de ses photos en uniforme en espérant que ceux qui étaient sur la Base en 1953-54 puissent partager leurs souvenirs des soldats qui effectuaient leur service national sur la Base 707 à cette époque.

Merci à Gisèle, François et Bazooka Joe pour avoir partagé souvenirs, photos  et documents. En espérant que ceux-ci aideront d'autres anciens à se souvenir de cette époque.


FÊTE DU PREMIER SPAHIS À MARRAKECH EN OCTOBRE 1912 : UNE PHOTO DE L'ORIGINE DES SPAHIS MAROCAINS

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UNE RENCONTRE DE MARRAKCHIS ORGANISÉE EN AVRIL 2016

UNE ESCAPADE SAVOUREUSE À NOGARO DANS LE GERS (entre Toulouse et Bordeaux) 

VOIR --> LE PROGRAMME  ET AUSSI --> L'ORGANISATION

Une préinscription est prévue 

01_SONDAGE

02)Sondage

O3-SONDAGE

Les spahis vainqueurs à Marrakech en septembre 1912, incitent le Maréchal Lyautey à développer cette cavalerie en créant de nouvelles unités avec des cavaliers marocains. Certains escadrons combattirent en Champagne, il y a cent ans. Nous leur rendons hommage en ce mois de novembre 2015 en partageant des images, celles de la première fête des spahis à Marrakech en octobre 1912. 

LA PREMIÉRE FÊTE ORGANISÉE À MARRAKECH EN L'HONNEUR DES FUTURS SPAHIS MAROCAINS EN OCTOBRE 1912

LE COMMANDANT E. MARTINIE AU CENTRE DE LA FÊTE

La victoire de Sidi bou Othmane, immédiatement suivie de l'arrivée de la cavalerie légère sur Marrakech les 6 et 7 septembre 1912 avait mis en valeur les régiments de spahis algeriens et tunisiens. N'y avait-il pas meilleure occasion pour leur organiser une fête, puis de les mettre en valeur auprès du ministre de la Guerre et de ses représentants ? 

Déjà le colonel Mangin avait choisi un spahi pour tenir son drapeau personnel et un Chasseur alpin pour tenir les drapeaux pris à l'ennemi.

Spahi-drapeau-mangin Le colonel Mangin et ses officiers en pays Mesfioua. De gauche à droite, le commandant Daugan, le grand capitaine Bidon, le Colonel Mangin,... et avec le calot le capitaine Cornet.

Spahis-1912 Photo Pierre Grébert

Déjà les spahis du 4e Spahis s'étaient distingués en enlevant ses drapeaux à Merebbi Rebbo le khalifat d'El Hiba lors de la bataille de Sidi Bou Othmane ainsi que son parasol de commandement. L'un de leurs officiers était le lieutenant Fortoul, beau-fils du Maréchal Lyautey. Après la Grande guerre il continua comme Chef d'Escadrons au 2e RSM à Marrakech. C'est aussi à Marrakech qu'il prit sa retraite où il resta jusqu'à sa mort le 16 décembre 1969.

Le Maréchal Lyautey se déplaçait pour la première fois à Marrakech après la fuite du prétendant El Hiba. Il y vint pour féliciter les troupes victorieuses et pour préparer l'avenir. Il n'y resta pas longtemps, seulement du 1er au 12 octobre 1912; mais c'est là qu'il rencontra ceux qui allaient lui permettre de concevoir sa nouvelle politique et de définir les nouveaux moyens nécessaires au protectorat dans sa nouvelle étendue.

 Le 2 octobre, après une revue des troupes, Lyautey avait remis la décoration de Commandeur de la légion d'honneur au colonel Mangin. Tout se traita ensuite très vite. Précédé, dès le 7, par le déléguéà la Résidence et le général Franchet d'Esperey, il avait, le 12, quitté Marrakech, avec une simple escorte, après avoir décoré de la Légion d'honneur les grands chefs Si Madani et El Hadj Thami Glaoui et reçu la soumission du Goundafi et des dernières tribus Guich.

Ces grands caïds, ainsi que le M'tougui devaient constituer des mehallas chérifiennes pour repousser El Hiba et ses partisans au sud de Tiznit. Lyautey retrouvait les principaux artisans de la défaite d'El Hiba qu'il avait rencontréà Souk el Arba à la veille du départ de la Colonne Mangin avec les colonels Savy, Simon et Ruef, le commandant La Bruyère et le capitaine de Kervonael. Il avait reçu le 6 octobre à la Bahia les européens de Marrakech qui tous pays confondus ne dépassaient pas la centaine.

Mais il était venu aussi de Rabat avec son équipe: le Déléguéà la Résidence, M. de Saint-Aulaire, le général Franchet d'Espérey, commandant les TMO, ainsi que des officiers d'Etat-Major: Delmas, Wildermuth et de Viry accompagnés pour certains de leur épouse et parfois de leurs enfants. La doctoresse Françoise Légey faisait partie du voyage.

Il avait convoqué aussi le Général Brûlard, chargé d'aider à la formation des mehallahs chérifiennes et son adjoint le Colonel de Lamothe

Un officier de Cavalerie, le commandant Martinie, chef d'escadrons au régiment de chasseurs indigènes représentait à la fête des Spahis les différents escadrons de cavalerie présents à Marrakech: il avait avec lui le capitaine Picard du 1er Spahis, le lieutenant Fortoul du 2e Spahis, le capitaine Vallée du 1er Chasseurs d'Afrique.

LA PHOTO DES SPECTATEURS DE LA FÊTE (collection privée, DR, merci à la famille qui a conservé un exemplaire de cette photo)

oct12-fete-1er-Rgt-Spahis Photo Spahis, DR- Au milieu de la photo, assis devant la tribune officielle et sur la gauche, le commandant Martinie du 1er Chasseurs d'Afrique. Sous la toile le Général Brûlard et les familles des officiers.(octobre 1912).

Les spectateurs à l'honneur

oct12-fete-1Spahis-CdtMartinie-GalBrulard-MeWildermuth-Madelon-Mangine-MedeKervenoael-MeDelmas-Julia Assis de gauche à droite: le commandant Martinie, avec sa canne à la main droite, qui commandera la cavalerie de la colonne Mangin sur Mogador, le général Brûlard qui organisera et dirigera la prise de Dar el Kadi et la délivrance d'éléments du 3e Zouaves assiégés. Ces dames d'officiers: Mme X, Madame Georges Wildermuth, Mme la colonelle Charles Mangin,  la main gantée de blanc et le bras droit étendu sur le dossier de la chaise voisine, devant elle sa fille Madelon Mangin tournant la tête vers le général; capeline foncée Madame Jouan de Kervenoaël avec devant elle ses quatre enfants aux chapeaux uniformes; Madame la colonelle Delmas; après la chaise vide Anne de Viry; avec la grande capeline blanche Georgette Wild;  la main en pare soleil, Mme X.

Dans cette rencontre à Marrakech en l'honneur des spahis se retrouvaient quatre Saint-Cyriens issus de la même promotion "Châlons" n°71: Charles Mangin, Maurice de Lamothe, René Savy et Jean E. Marie de Viry. 

Les officiers debouts : au centre, le Colonel Maurice de Lamothe, un proche de Brûlard et de Lyautey, qui deviendra très vite le chef du renseignement et plus plus tard le commandant de la région de Marrakech.

Lamothe-Martinie-fete-Spahis-oct12 Le colonel de Lamothe , les bras croisés et un peu en avant. Derrière l'un des quatre casques coloniaux en liège et toile, un spahi avec son turban caractéristique. Les experts en tenues militaires pourront nous indiquer les régiments d'appartenance et les grades de ces officiers. Leurs descendants pourront aussi nous aider à retrouver leurs noms. Il semble que derrière le commandant Martinie et le général Brûlard se tient un médecin militaire, probablement le médecin major Chatain.

Une autre partie de l'assistance participe à la fête:

Spahis-fete-oct12-cote Il semble qu'un officier supérieur en uniforme blanc et képi galonné se soit pris les pieds dans les tendeurs de la tente des spectateurs, son image est floue.

Après cette fête réalisée à une date non précisée, mais nécessairement entre le 2 et le 12 ocrobre, le Maréchal Lyautey s'embarque pour rejoindre la France et Paris où il rencontre le ministre de la Guerre, celui des Affaires étrangères et le Président de la République. En son absence, il confie au Colonel Mangin l'accueil du Sultan Moulay Youssef à Marrakech (13-19 décembre) et son escorte. Il s'agissait de disposer des troupes en différents points de la route du Sultan pour saluer sa venue. Le général Brûlard pendant cette visite du Sultan à Marrakech s'occupera du Sud et de la menace des partisans d'El Hiba au sud de Mogador.

Lyautey obtiendra des moyens non seulement pour le renforcement des troupes, mais également pour construire des voies de communication et mettre en place des services médicaux pour les marocains.

La fête du 1er SPAHIS d'octobre 1912 à Marrakech avait porté ses fruits pour les Spahis quelques mois plus tard. Le temps qu'une loi et qu'un décret soient mis en oeuvre:

Au Journal officiel "Le Président de la République française (Raymond Poincarré). Vu la loi du 31 mars 1913, relative à la constitution des cadres et des effectifs de la cavalerie; Sur le rapport des ministres de la guerre et des finances,

Décrète le 15 mai 1914 :

Art 1er - Il sera procédé aux dates fixées par le ministre de la guerre:

1°À la création de 8 escadrons de spahis savoir: 1 au 1er régiment; 5 au 2e régiment; 1 au 3e régiment; 1 au 4e régiment.

2°À la création d'un état-major de régiment de spahis prenant n°5

3°À la constitution des 2e et 5e régiments de spahis sur le pied de cinq escadrons par régiment.

Le ministre de la guerre par intérim," René Viviani

La fête du 1er Spahi marocain en octobre 1912 sera suivie aussi de moments tragiques, comme la mort du Commandant Picard le 8 juin 1913, dans un passage difficile pour sa cavalerie, puisque le terrain trop accidenté l'avait obligéà mettre pied à terre près du village de Tsiba sous le feu des partisans de Moha ou Saïd. 

Lors de la guerre en Champagne quelques mois après le décret, les spahis marocains étaient là, présents à l'appel.

Spahis-champagne-bataille-sept-1915 Septembre 1915: Les spahis en Champagne . C'était il y a juste cent ans.

Quant au Commandant Ernest MARTINIE quilors de la guerre de 1914 était chef d'Escadrons au 9e Régiment de Chasseurs à cheval, il sera déclaré mort pour la France le 16 juin 1916. 

C'est bien à Marrakech, à l'occasion de cette fête d'octobre 1912, que l'idée de créer des Spahis formés exclusivement de cavaliers marocains et français fut lancée.

Chéchia 2è RSM

Un Martinie peut en cacher un autre. Christian M. nous envoie un couvre-chef de sa collection: "Il est rigolo qu’un Martinie en ait précédé un autre au Camp Mangin de Marrakech !  Sûr que ça a fait tilt. Surtout avec la même orthographe. cela dit, les Martinie sont plutôt originaires de la Corrèze ce qui semble aussi être le cas du “ Commandant Ernest “. Christian poursuit: "le Spahi ne fait pas trop viril, mais la chéchia est une authentique du 2ème RSM qui m’a été confiée par une amie qui la tenait de son père. ( je possède également gandoura et l’équipement de cuir rouge - baudrier-et ceinturon-cartouchières  Malheureusement pas de burnous."

Le 22e SPAHIS FUT CRÉÉÀ MARRAKECH AVANT 1925. Le Colonel Gabriel CORRARD DES ESSARTS en pris le commandement. Il venait du 2e Chasseurs et fut promu Colonel en mars 1926. Un blog familial reprend les souvenirs de sa fille Annette alors qu'elle était enfant à Marrakech(1926-1928). Voir blog: ==> Corrard des Essarts Son récit évoque des familles de Marrakech à cette époque: les Devouges, Deverre, Chalain, Faurebeaulieu, Cousinéry, Hussenot, etc. ...

defile-spahis-trompette-14-juillet Spahis sonnant de la trompette et défilant un 14 juillet sur leurs coursiers immaculés.

Ne manquez pas l'occasion de retrouver des amis de Marrakech en avril prochain à Nogaro en plein Sud-Ouest. Remplissez le bulletin de sondage, renseignez-vous auprès de Georges Stachewsky tél. 06 74 60 80 07

À L'AUBE DU CYCLISME MARRAKECHI

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Rassemblement sympathique et festif des anciens de Marrakech organiséà NOGARO dans le beau département du GERS du 15 au 17 Avril 2016.Cette escapade nous permettra de nous revoir avec le plus grand plaisir et de nous remémorer ensemble quelques bons souvenirs d’un moment de notre vie  dans cette belle ville de Marrakech que nous avons aimée. Pour participer au séjour proposé prendre connaissance du super programme que vous trouverez sur le blog : http://www.escapadenogaro.e-monsite.com

Marrakech-Nogaro

Dans un premier temps un sondage est réalisé jusqu’au 20 décembre pour savoir le nombre de personnes susceptibles d’y participer.

N’hésitez pas à contacter directement Georges pour tous renseignements complémentaires :  05 62 09 73 20 ou 06 74 60 80 07. A bientôt, nous comptons sur vous!

HUGUETTE ET SAUVEUR, PATRICK PÉCHIN, PARTAGENT DES SOUVENIRS (voir plus loin)

UN ARTICLE DU MIROIR DES SPORTS - janvier 1927 - PARLE DU VÉLODROME DE MARRAKECH ET DES FRÈRES PELISSIER (voir des extraits de l'article plus bas)

VELODROME

Merci au Docteur Jean-Pierre de Mondenard (ex du Lycée Mangin) de nous avoir communiqué cet article et cette photographie où figurent les premiers noms du cyclisme marrakchi.

Le Maroc avait inauguré ses deux premiers vélodromes en 1922 et avait fait venir les grands champions que furent les frères Pelissier en 1927. Le vélodrome de Marrakech (Octave Lapize) avait été prêt et inauguré avant celui de Casablanca sous l'impulsion d'un marrakchi, ancien coureur international avec Henri Pelissier vainqueur du Tour de France, le docteur Jean Madelaine.

Extraits concernant Marrakech de l'article de H. Manchon dans le Miroir des Sports n°354

Voici à Marrakech Marius Bernard , établi grand restaurateur, au nom connu aussi dans le cyclisme de 1900 à 1913, et qui fut “soigneur et manager” officiel dans plusieurs maisons de cycles.

A Marrakech aussi, le Dr Madelaine, un grand et noble Français dont les services à la cause nationale ne se comptent plus.  Son role, son dévouement, son action sont incomparables; sa vie toute de labeur, de science, est cele d’un homme de coeur: c’est l’exemple personnifié.

Et c’est lui , le Madelaine du P.U.C. , l’ancien  amateur, qui fit ses débuts, avec Henri Pélissier, en 1906, 1907, 1908, 1909. C’est le même qui était là, devant nous, évoquant ses souvenirs de jeune cycliste et parlant si gaiement de ce que furent ses débuts. C’est , une joie, pour lui, que de s’occuper de jeunes marocains, et il faut l’entendre vanter – avec juste raison – les mérites des coureurs Bihi-ben-Ali, Brahim-ben-AbdelKader, Kébir, Bouchaïb, etc,.. et l’ardeur des locaux Macchi, Durupt, Pizanelli, etc…

VELODROME-photo-pelissier

La réception des frères Pelissier au pittoresque vélodrome de Marrakech

Assis au premier plan entourés de jeunes coureurs marrakchis: M. Gil (chapeau), Henri et Charles Pelissier, Moiriat.

Debout de gauche à droite: M. Bernard, le Dr Jean Madelaine, M. Pavard, H. Manchon, les frères Benassac et les coureurs marocains Bihi, Kébir et Brahim ben Abdelkader.

La piste de Marrakech est construite en terre, mais en terre cimentée. Elle a étéédifiée par les soins du Dr Madelaine et d'un petit comité de sportifs convaincus. Aucun vélodrome n'est aussi superbement entourré. Des palmiers verts s'élèvent derrière la piste et, au loin, on aperçoit, en fond de tableau, les cîmes neigeuses de l'Atlas se découpant sur le ciel bleu. C'est véritablement splendide. H.Manchon.

SAUVEUR ORIA ARTISTE: Huguette nous a envoyé la photo d'une marqueterie réalisée par son Sauvenur, qui illustre bien le cadre magnifique de Marrakech décrit par le journaliste. 

20150826_oria-sauveur-3 Sauvenur Oria, 1991

Merci à Huguette et à Sauveur de partager cette belle marqueterie avec nous.

LE CHAMPION: Virginie, une des petites filles du docteur Jean Madelaine nous apprend que son auguste grand père fut champion de France universitaire en 1906, alors qu'il défendait les couleurs du P.U.C.  (Paris Université Club)  La photo de celui qui oeuvrera pour la construction du vélodrome de Marrakech est parue dans la revue "La culture physique"

Jean-Madelaine-PUC-1907

 

jean-madelaine-champion-france  

UNE AUTRE PHOTOGRAPHIE PRISE AU VÉLODROME AVEC LE DR MADELAINE

JM-SALAM-VELODROME MARRAKECH Une photo de 1922; le Véloclub de Marrakech (VCM) se fait prendre en photo au vélodrome Octave Lapize. Debout au centre le Dr Madelaine Président du Club en veste blanche. Debout de gauche à droite: un enfant, Goyar (entraineur à casquette), Filloucat, Alfano, Juin (champion du Maroc de vitesse). Au bout à droite Pradel du journal l'Atlas, Auguste Clairouin (père), Boukhobza; Accroupis (pèle-mele): Bouden, Merle, Brahim (chauffeur de cars), Ben Chegra. Au centre, en blanc le jeune Salpietro (9ans), puis son frère Eugene Salpietro et Jean Grammatico. (cliché paru dans salam Marrakech- 1994)

LES NOUVEAUX CYCLISTES : Toujours sur "la petite reine" Patrick Pechin, ancien du lycée Victor Hugo de 1962 à 1965 partage avec nous son expérience du vélo. 

Patrick se souvient du Tour du Maroc et du champion local de l'époque, Mohamed El Gourch qu'ados, il suivait avec intérêt, quand il était en quatrième ou en troisième à Victor Hugo:"il y avait même dans notre classe, un fana de cyclisme, un certain Verniseau, il nous impressionnait car il s'entrainait tous les matins avant de venir au lycée...

Pour ma part,je pratiquais un peu par obligation, en faisant quatre fois par jour le trajet quartier des banques  Place Djemaa el fna - Victor Hugo pour les trajets domicile - lycée ...j'avais à l'époque un demi course "Louison BOBET" 3 vitesses...ce qui était d'ailleurs suffisant vu la platitude du trajet ...

Puis de retour en France en 1966 , s'en suivit une longue période sans vélo ponctuée par  quelques sorties épisodiques jusqu'en 2012  !

Mais là où cela devient intéressant, c'est qu'après une rencontre avec des passionnés de vélos anciens, un peu avant 2012, je me suis remis à pédaler ( très progressivement , d'abord quelques kms, puis une dizaine, puis quelques collines, enfin, un premier col ...à 64 ans ! , puis de longues distances (100 kms et +) et enfin les grands cols Mt VENTOUX , et cette année le GALIBER! , bref, tout cela pour vous dire que cette pratique, à mon âge maintenant avancé est des plus bénéfique pour la santé, mais ça, vous le savez mieux que moi ! ; donc ceci n'est qu'un modeste témoignage d'ancien Marrakchi  qui pourrait être utile à d'autres le cas échéant ..."
Patrick PECHIN

galibier 2015 b (2)

Patrick Pechin dans l'ascension du Galibier

On trouvera des photos de classe et d'autres avec Patrick et ses amis en écrivant Péchin dans la case du moteur de recherche.

Continuons avec les réalisations artistiques de Sauveur Oria, un champion de la marqueterie

20150909_173017 Le tableau des oieaux

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Huguette nous écrit: "La santé? bof ,il faut faire avec l'âge , ...mais cela n'empêche pas Sauveur de continuer la marqueterie.  j'envoie  quelques tableaux , la kiné lui a encore commandé trois autres, cela lui fait du bien car il ne pense  qu'à ses tableaux, il marche difficilement même avec la canne moi je ne sors plus du tout car Sauveur ne conduit plus et comme les aides ménagères font les courses, je ne me casse plus la tête."

2015-oria-sauveur-menara  Le bassin de la Menara en marqueterie par Sauveur Oria

Merci à tous ceux qui ont partagé leurs documents, photos, souvenirs et projets avec nous. Merci à Virginie, Huguette, Sauveur, Jean-Pierre, Patrick pour leurs contributions. Leurs amis auront probablement des signes à leur faire dans les commentaires.

JOYEUX NOËL MARRAKECH

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LA VEILLÉE DE NOËL ET LE JOUR DE NOËL AUTREFOIS À MARRAKECH ET AUJOURD'HUI

DES CARTES, DES SOUVENIRS, DES LIEUX

JEAN-MARC ENVOIE UNE CARTE DE 1954 

"Ce sympathique attelage est arrivé en 1954 sous notre sapin de Noel à Marrakech  Hotel d'Alger. Depuis il est toujours là chaque Noel, et il transmet. Tous Mes Meilleurs Voeux 2016 à Tous les Marrakchis.

 Bonnes Fetes et Bonne Santé"

LE PETIT RENNE_0001 Le Petit Renne - Un récit complet avec images en Relief.

Noel15-annee16

 

MARIE-FRANCE ET JEAN-PIERRE: L'ÉTOILE DANS LA NUIT BLEUE

ÉTOILE-arton128 Une naissance apparemment banale, devient un événement de portée universelle

MAURICE ET CLAUDINE: LEVER LES YEUX VERS LA MONTAGNE

nos épreuves Garder les yeux ouverts 

MICHEL : L'ÉTOILE ET LA NUIT ÉTOILÉE

fete-de-noel

Marrakch'amitiés

JOYEUX NOËL MATHÉMATIQUE DE DANIELLE

noel-logarithme

 

LA PAGE DE NOÊL EST OUVERTE, IL EST POSSIBLE D'AJOUTER SES COMMENTAIRES, SES SOUVENIRS ET D'ENVOYER CARTES OU PHOTOS POUR QU'ELLES PUISSENT ÊTRE PARTAGÉES SUR LE BLOG À L"ADRESSE  marrakech (arobas) free.fr 

JOYEUX NOËL !

NOËL À MARRAKECH

ÉGLISE DES SAINTS MARTYRS

Messes: Jeudi 24 à 20heures, Vendredi 25 à 10h00 et à 18h30

Saints-martyrs-1070446

TEMPLE PROTESTANT DU GUÉLIZ

president@eeam

infos cultes à : president@eeam.org

 

 

MARRAKECH A EU AUSSI SON SYNODE

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FAISONS NOTRE POSSIBLE POUR QUE L'ANNÉE 2016 SOIT BONNE POUR LE PLUS GRAND NOMBRE

LE SYNODE DE MARRAKECH 

En ces temps-ci, on parle beaucoup de Synodes dans les diocèses, mais sait-on que Marrakech a eu aussi son synode?  Voir plus loin, récits et photos

"QUE FAISIEZ-VOUS AUX TEMPS CHAUDS ?" MARRAKECH EN 1955-1956 - LE RÉCIT UN BRIN AMER DE L'ANCIEN CHEF DE RÉGION PAR INTÉRIM

André Hardy commanda la région de Marrakech lors des intérims de succession entre le Général d'Hauteville et les autres chefs de la Région qui lui ont succédé, les généraux Massiet du Biest et Lucien Bazillon. Il a consigné certains de ses souvenirs dans un livre "Sidi El Hakem", édité par sa veuve à titre posthume en 2003 et désormais épuisé... Il s'agit de souvenirs écrits à chaud tels qu'il les a vécus et ressentis, "récit honnète et profondément humain d'un homme droit et de devoir." Nous saluons ses enfants que plusieurs ont connu au lycée Mangin et nous reproduisons ici quelques paragraphes de son récit afin d'encourager ceux qui ont aussi des souvenirs de cette époque à venir les partager avec nous sur le blog.

Rappels de dates: 

-La France reconnait le principe de l'Indépendance du Maroc,

-10 novembre 1955 :Retour de Mohamed V. 

-18 novembre 1955 : Fête du trône de Mohamed V

-? Décembre 1955: Constitution du premier gouvernement Si Bekkaï.

-2 Mars 1956 Reconnaissance officielle du Maroc comme Indépendant par la France (M. Pinay) à Aix les Bains. 

- 7 mars 1956 : Proclamation de l'Indépendance par Mohamed V, 

- Mars 1956: Le Résident général André-Louis Dubois cesse ses fonctions

QUE FAISIEZ-VOUS À MARRAKECH AUX TEMPS CHAUDS ? JE ......, NE VOUS DÉPLAISE.

Les événements marchaient vite. En juin 1955, M Francis Lacoste, Résident Général quittait le Maroc, remplacé par M. Gilbert Grandval, qui instaura, avant même d’arriver, un régime de terreur parmi les hauts fonctionnaires français, dont il révoqua une dizaine sans les avoir jamais vus.

Que l’on démantèle la technocratie de Rabat, j’en étais depuis longtemps partisan, mais à quoi cela rimait-il au moment où (aucune persronne sensée n’en pouvait douter ) on s’apprêtait à rétablir Mohammed ben Youssef et à conduire le Maroc vers une indépendance accélérée ? A quoi cela rimait-il de frapper sans les entendre des hommes parfaitement honorables et individuellement innocents des vices du système auquel ils participaient ? Mr Gilbert Grandval s’est défendu avec indignation et non sans talent, d’être venu au Maroc en destructeur de l’appareil de l’autorité française: on doit rendre hommage cependant à l’efficacité  d’un travail qui ne dura que cinquante jours. Il était difficile de mieux faire en moins de temps.massiet-du-biest-glaoui

Personnellement je n’ai jamais rencontré Mr Grandval car, parti en congé en France, un peu avant son arrivée, j’en fus rappelé d’urgence quelques jours plus tard pour faire face aux désordres qui, cette fois risquaient d’atteindre mon territoire, Marrakech. Je ne jugeai pas utile de passer par Rabat pour m’y présenter à l’ambassadeur (Grandval) qui, de son côté, n’eut jamais le temps de venir à Marrakech.

Le nouveau chef de la région de Marrakech serait le Général Massiet du Biest, ci-contre avec le Glaoui

Comble de malheur pour les Français du Maroc et les marocains restés fidèles à Moulay ben Arafa, le général Duval se tua le 22 aout 1955, dans un accident d’avion. A tort ou à raison beaucoup avaient pensé que lui seul avait assez d’autorité pour s’opposer à l’activité destructrice de l’Ambassadeur. Sa mort fut durement ressentie et ses obsèques furent l’occasion de pénibles manifestations à l’égard du représentant de la France, dont l’impopularité devint telle que Paris le rappela et le remplaça par le Général Boyer de la Tour.

Le nouveau Résident General n’était pas un inconnu au Maroc, il y avait fait dans les A.I. et les Goums l’essentiel de sa carrière, et dans les grades subalternes s’était acquis une grande reputation de bravoure et d‘astuce. Cette nomination qu’accompagnait la cinquième étoile de Général d’Armée était pour lui un couronnement de carrière, certainement très désiré mais qui intervenait un peu tard dans la chaîne des événements.  Rabat n’était plus le poste prestigieux de jadis,et ce que le Gouvernement attendait du nouveau Résident, chacun le savait… c’était qu’avec moins de brutalité que Gilbert Grandval, il s’arrange pour libérer le trône chérifien de la presence de Moiulay ben Arafa qui était désormais le seul obstacle au retour triumphal de Mohamed V.

Vue de Paris, la chose paraissait sans doute assez aisée, mais arrivé au Maroc et remis au contact de la population française et des chefs marocains avec lesquels il avait toujours travaillé, le général se trouva plutôt embarassé et désira au moins gagner du temps. Cela ne faisait pas l’affaire du Gouvernement de Paris qui, ne trouvant pas le Résident général assez docile à ses intentions, s’arrangea de le tourner par l’entremise de son principal collaborateur. (  François De Panafieu, Premier Chef Adjoint du cabinet du Résident Général et ex-Consul à Tanger). 

Celui-ci bien que diplomate sut allier la fermeté et l’astuce pour obtenir du bénévole souverain, contre des promesses touchant la protection de sa personne et sa situation matérielle, une abdication en bonne et due forme. Moulay ben Arafa poussa la bonne volonté jusqu’à restituer une lettre, un peu gènante à vrai dire, par laquelle le Président de la République l’avait auparavant assuré que la France garantissait son trône.

Le général Boyer de la Tour fut fâché contre son collaborateur mais bien soulagé qu’un autre eut fait pour lui la besogne qui lui répugnait. Cet autre reçut une nouvelle affectation et le Maroc se prépara à recevoir le souverain victorieux dont la place était gardée chaude par un “Conseil du trône”…

L’Ex-Sultan avait été rappelé de Madagascar en France, après avoir reçu des émissaries tant officiels qu’officieux qui le traitèrent avec tout le respect dûà un souverain régnant, refusant de s’installer à Saint-Germain, où le pavillon Henri IV, avait été remis à neuf tout exprès pour lui, venait discuter d’égal àégal avec le Gouvernement de la République.

Son retour triomphal faisait si peu de doute que le Glaoui, lui-même comprit que sa cause était perdue et se résigna à demander l’aman. Sur les coseils qui lui furent donnés à cette occasion, sur les pressions qui, peut être furent exercées sur lui, je préfère me taire et croire qu’il espéra, par ce geste empecher la destruction de sa famille et le déchirement de sa patrie.

Quand on sait ce qu’était l’orgueil de ce grand seigneur berbère, on imagine ce qu’il put éprouver à solliciter son pardon de Mohammed ben Youssef, en se prosternant devant lui jusqu’à toucher la terre du front. De cette humiliation terrible il ne devait pas se relever. Quelques mois après un cancer se déclara qui, sans doute, n’attendait pour se developer que cet affaiblissement de sa force morale et don’t il devait mourir quelques mois plus tard le 23 janvier 1956.

Glaoui-0360 A Saint-Germain en Laye, le Glaoui s'inclinant le front au sol pour demander l'aman.

N’est-il pas étrange de penser que tout cela se passait sous l’oeil approbateur du Gouvernement français, auquel le Pacha trouvait moyen d’être fidèle jusqu’à la limite de sa vie, si néfaste qu’elle pût être à ses yeux ? (note:les yeux du gouvernement)

En ce qui me concerne, j’avais quitté Marrakech avec ma famille le 30 juin 1955, dans l’intention de prendre en France le congé auquel j’avais dû renoncer l’année précédente: la situauion était calme, la Région avait un chef, (le général Massiet du Biest) j’avais droit normalement à deux mois d’absence plus une semaine de délais de route, et je partis en voiture à travers l’Epagne, mais le 6 aout je reçus un télépramme m’enjoignant de regagner le Maroc sans délai; l’aggravation de la situation au Maroc exigeait le rappel immediat de tous les fonctionnaires d’autorité.

Glaoui-Dhauteville

Le temps d’une rapide visite au général d’Hauteville dans sa retraite de Touraine, je pris la route de Toulouse et, le 9, laissant la famille et voiture je montai dans l’avion pour débarquer direectement à Marrakech, à minuit par un chergui bien de saison.

Ci-contre le Général d'Hauteville, Thivend et le Pacha de Marrakech, en 1953 ou début 1954.

Je trouvai Marrakech et sa Région tranquilles en apparence, mais sourdement travaillées par les nouvelles que propageaient la presse la radio, et les émissaries de l’Istiqlal. En ville, la fièvre montait peu à peu, des cortèges se formaient qui, dans un ordre relatif parcouraient les rues en demandant sur l’air des lampions le retour de Ben Youssef.

L’agitation gagna d’abord les Rehamna, voisins directs de la region de Casablanca, d’où partaient les mots d’ordre, et se manifesta par un nombre croissant de lignes téképhoniques coupées, de poteaux sciés. Chaque matin on en faisait le compte et, malgré les dispositions prises, les gardes, l’ingéniosité déployée par les services des PTT il était impossible de mettre la main sur les coupables.

La sécurité des colons et des isolés tells que les forestiers commença à donner des inquiétudes. Les premières attaques n’avaient guère qu’un caractère d’avertissement sans gravité réelle, mais il fallait prévoir le pire. Alors que le général Duval s’était toujours opposéà toute dispersion des troupes, le général Boyer de la Tour, cédant aux demandes des Européens, fit placer de petites garnisons dans tous les centres isolés du Bled, et ce “quadrillage” militaire, complété par l’armement des isolés, se doubla d’un système de telecommunications dont le Territoire était la tête.

Peu à peu, on s’organisa pour une veille de jour et de nuit et mon Arsa Ben Driss dut héberger une garnison de quelques hommes et un poste de radio qui communiquait avec les sécurités dispersées. Nous savions bien que tout était perdu, puisque la France ne nous soutenait plus. Malgré la répugnance du Gouvernement à replacer Ben Youssef sur le trône, par un reste de pudeur qu’on s’expliquait mal, cet événement paraissait désormais ineluctable.

Et cependant la situation à Marrakech même, où demeurait une importante garnison, paraissait assez tranquille pour qu’à la fin de septembre je puisse m’absenter quelques jours et retourner en France pour en ramener ma famille.. et ma voiture.

Après avoir traversé l’Espagne, je trouvai en débarquant à Ceuta des gens affolés qui me déconseillèrent de prendre la route de Port Lyautey, le côtoiement du Rif étant, d’après eux, devenu dangereux. Je le fis cependant, sans aucun incident, et la vie à Marrakech reprit telle qu’elle était désormais, dans une atmosphere de veille perpétuelle, coupée d’alertes sérieuses, qui m’obligeaient de temps en temps à courir au secouirs d’un poste menacé, avec l’appoint d’une patrouille motorisée, quand cel était nécessaire et possible.

Malgré cela, les enfants poursuivaient leurs études sans que les relations avec leurs camarades marocains soient altérées, et la vie frivole de Marrakech en hiver continuait comme si rien n’était, axé autour du Casino, où se déroulaient de brillantes soirées théatrales.

general-massiet-du-biest

Le général Massiet du Biest, atteint par la limite d’âge de général de Brigade, dut laisser son poste de Chef de la Région de Marrakech à son successeur. Il n’avait eu à faire face , en somme, à aucun événement grave dans sa Région, et je dus reprendre l’intérim de chef de région pendant un mois encore, en attendant son successeur. (Adieux du général Massiet du Biest aux officiers de la garnison de Marrakech)

Le 2 décembre 1955, aux côtés du général Massiet du Biest, je voyais arriver le troisième chef de la Région, pour qui j’avais organisé l’habituelle présentation des chefs de services et des notables français et marocains. De cette présentation tous revinrent consternés, car le nouveau chef de la Région, le général Lucien Bazillon, ne leur avait guère dissimulé que le Pacha et tous ceux qui le suivaient étaient à ses yeux une bande de factieux et qu’heureusement une aube nouvelle allait se lever sur le Maroc.

A grand peine, j’avais pu le décider à faire àSi Thami, qui se mourait dans son palais , une visite de courtoisie, en lui démontrant que s’en dispenser serait se couler, dès son arrivée, dans l’esprit de tous les habitants de Marrakech.

Il faut dire cependant, à son excuse qu’il n’avait pas mis les pieds au Maroc depuis une vingtaine d’années et ne connaissait la Région que pour avoir été quelques temps adjoint au chef de la circonscription d’Amimiz. Jeune pour son grade, dynamique et finalement sympathique, il eut assez d’intelligence et d’Honnêteté pour modifier, avec un peu d’expérience, sa malencontreuse attitude des premiers jours. L’honneur lui étant échu de clore à Marrakech la liste ouverte par Mangin, il tint son rôle avec courage et dignité dans des circonstances souvent difficiles. (les Marrakchis eurent après lui le Général Chavatte en 1957-58)

Peu s’en fallut d’ailleurs que sa carrière ne soit  écourtée dès son installation àDar Moulay Ali, par un énergumène qui s’était introduit dans l’hotel de la Région par un portillon qu’on avait négligé de fermer, et qui le pourchassa dans les couloirs déserts avec le propre sabre du général Massiet du Biest, trouvé par lui dans un débarras oùétait entassé son déménagement.

À Rabat, le général Boyer de la Tour se vit remplacéà la Résidence par monsieur André-Louis Dubois, ex-préfet de police qui s’était rendu célèbre pour avoir interdit dans Paris l’usage des klaxons, et qui allait être, Mohammed V régnant, le premier ambassadeur de France dans le Maroc redevenu indépendant.

En attendant cet avatar, il fit comme tous ses prédécesseurs (sauf M. Gilbert Grandval), une entrée solennelle à Marrakech, et la ronde des presentations recommença… Les intéressés commençaient àêtre blasés, mais ils ne purent considerer sans curiosité ce haut fonctionnaire, pour qui toute l’épopée des quarante dernières années n’était déjà plus qu’un souvenir scolaire et qui semblait croire que le Maroc commençait avec lui. Sous des dehors rafinés et plus que courtois, il était d’ailleurs autoritaire et même dur. La politique que désormais la France avait choisie devait avoir en lui un exécuteur sans faiblesse. (…)

C’est le 3 mars que le Maroc obtint de M. Pinay une indépendance dont personne ne doutait plus depuis le retour triumphal du Roi Mohamed V, en novembre 1955.

Ce retour fut l’occasion d’une liesse générale, qu’encadraient de leur mieux des unites paramilitaires qu’on vit surgir de partout. Du même coup, en attendant la signature de diverses conventions (dont certaines ont attendu par la suite plus de deux ans) le  Résident général devenait Haut Commissaire en Mission extraordinaire (ô combnie !) et les Régions devenaient des Délégations en attendant de se muer en Consulats généraux.

Mais dans les mois précédents, avant même que le Sultan, rétabli sur son trône, soit effectivement revenu l’occuper, une profonde réforme administrative avait déjàété opérée qui donnait le pouvoir effectif aux autorités marocaines, mais supposait une large et confiante collaboration avec les autorités françaises encore en place.

Naturellement on procéda à une opération inverse de celle de 1953. Les caïds les plus compromis ( avec le Glaoui et ceux qui destituèrent Mohamed V) se virent révoqués sans discussion, sans autre sanction pour le moment, tandis que Layadi aux Rehamna, Belkouchà Louis Gentil, reprenaient triomphalement leur place.

Les fils du Glaoui ne furent d’abord nullement inquiétés et reçurent à la Stiniya de nombreuses visites de condoléances  (…)

À Marrakech même, la vie mondaine battait son plein, ce n’étaient que réceptions, représentations théatrales, premières cinématographiques. Avec l’indépendance acquise la ville était redevenue sûre pour les Français, et si les touristes craintifs ne se risquaient guère en médina, ma femme et moi nous y promenions volontiers et la faisions visiter aux hôtes de passage. De même nous arrivait-il de nous promener dans le bled, non en cortège officiel mais en famille et sans précaution spéciale. Au contraire, j’évitais alors de porter une arme, qui ne m’aurait servi à rien contre une foule. (…)

La population autochtone était complétement pacifique. À Marrakech même, on pouvait évidemment rencontrer quelque déséquilibré, comme celui qui le 2 mars poignarda, sans le tuer heureusemen, le Réverend Père de Prémare, mais en principe les Européens ne risquaient rien. Il en aurait été de même dans le bled sans l’Armée de Libération dont les attaques contre les isolés français ne furent jamais poussées à fond, mais constituèrent un harcélement destinéà maintenir en haleine les autorités tant françaises que marocaines et à assurer sa main-mise sur la montagne, qui constituait pour elle un repaire de choix. Ce n’était pas aux étrangers que l’Armée de Libération faisiat la guerre, c’était à ses propres compatriotes. (…)

La dernière journée que je passais à Marrakech (30 juin 1956) m’a laissé le souvenir d’une ville inquiète., sous un ciel lourd. J’assistai au Lycée Manginà la distribution des prix. Tard dans la nuit, j’achevai de charger ma voiture. Le premier juillet au matin, nous prenions la route de Rabat avec nos enfants, sans oublier la chatte et le caniche.

Qui se souvient de cette période? qui se souvient de l'ambiance ? qui aurait des souvenirs à partager dans les commentaires ?

LE SYNODE DE MARRAKECH

Dans les diocèses cette année les fidèles ont été consultés et des évolutions ont été souhaitées, toutes n'ont pas été retenues, mais l'Église catholique bouge un peu, pas assez pour certains, beaucoup trop pour d'autres.

Marrakech a connu aussi un Synode en novembre 1956 pour les Églises protestantes du Maroc. Chaque église avait envoyé deux délégués (un pasteur et un membre élu par sa communauté locale).

marrakech-synode-temple Les communications, les échanges et les décisions se tinrent dans le temple de l'Hivernage, occupé aujourd'hui par l'École d'architecture. (Photo Bertrand)

Le Synode des chrétiens-protestants du 23-25 novembre 1956 à Marrakech prenant acte de l'Indépendance du pays adopte un nouveau nom. L’Église réformée de France au Maroc (ERFAM) devient à Marrakech et partout au Maroc l’EEAM (Eglise Evangélique au Matoc). Ce n'est plus une Église d'un autre pays, c'est une Église marocaine pour des ressortissants de pays francophones.

Quelques noms: le pasteur Marc Boegner président du conseil national de l'Églises réformée de France; le Pasteur Dautheville-Guibal, le pasteur Jean de Mondenard de Marrakech, Aumonier militaire Bernel d'Agadir, pasteur Jean Bourguet de Casablanca, pasteur Lestringant de Port Lyautey, Pasteur Jean Faure de Rabat, Pasteur Gounelle.

A côté des travaux du synode le pasteur Marc Boegner fit une conférence publique à la Salle vitrée du Hartsi où de nombreux catholiques connaissant son action pour l'oecuménisme sont venus l'écouter.

Le samedi le pasteur Jean de Mondenard a retracé l'histoire de la paroisse de Marrakech en quelques phrases.

Il est de tradition de raviver dans cette Allocution de bienvenue, le passé de l’Église qui accueille.

Il semble que l’Aumônier Paul Gounelle soit venu présider quelques cultes de 1915 à 1918, mais nous manquons d’informations sur ces premières années.

C’est par un décès en 1922 et son inscription sur le registre que nous avons connaissance des premiers membres de la communauté protestante. La personne décédée était le Docteur du Jardin d’Essais, le docteur Guillomin. Le Pasteur Serfass de Casa vint à Marrakech pour son ensevelissement. Il y trouva un petit groupe de protestants de langue française dont le Général de La Bruyère et sa femme, M. Paul Chavanne, M. Beerli et la famille Bruniquel et à cette occasion il fut decidé d’avoir un culte tous les deux mois. (il y avait des cultes de langue anglaise depuis 1890 avec la Southern Morocco Mission de Glasgow).

La première salle de culte fut la Salle des mariages des services municipaux.(aujourd'hui le bureau du maire) Au cours d’une Assemblée générale fut constituée la section de Marrakech.

culte-protestant-au-bureau-du-maire   La superposition de deux photos permet d'imaginer un culte protestant avec de jeunes marrakchis et leur pasteur dans l'ancienne salle des mariages civils de Marrakech

En 1936 M. le Pasteur Jules Roche, aumonier à Fez est mutéà Marrakech, les cultes ont lieu en Médina et la préoccupation dominante de cette jeune communauté est de construire un temple sur le terrain qui vient d’être affectéà notre Église. Les travaux furent entrepris en 1943, à cette époque on comptait 70 familles dont 18 familles de cotisants. Le temple, prévu sur les plans comme salle de jeunesse, fut construit en 1944 au fond du terrain. Dans les Procés verbaux de l’Assemblée générale de cette année nous trouvons trace pour la première fois d’un projet de création d’un poste de Pasteur civil pour le Sud.

Le 23 juin 1946 le Pasteur Roche, prenant sa retraite d’aumônier militaire, donne sa démission de Pasteur de Marrakech. Avec lui ce fut la période des débuts difficiles, où l’Église vit avec peu de monde et peu d’argent, mais où quand même des réalisations concrètes lui furent données.

Une nouvelle période dans la vie de la paroisse commença en 1947, non seulement par l’arrivée d’un nouveau Pasteur, mais aussi par la création d’une communauté protestante à Agadir. Les deux paroisses de Marrakech et d’Agadir différentes à bien des égards mais bénéficiant du même ministère pastoral vont vivre en lien l’une avec l’autre pendant sept ans et demie. Cette paroisse a deux têtes, Marrakech et Agadir a été pendant cette période l’une des plus grandes paroisses du Maroc, … par son étendue. En plus, des cultes réguliers se tiennent dans d’autres villes: à Mogador, Safi et Louis Gentil.

A Marrakech, l’Assemblée générale de février 1953 proposait le pourvoi du poste de Pasteur civil de Marrakech, créé au 1er octobre 1952, ainsi que la construction d’un presbytère. Deux mois plus tard, une dame catholique décédait en laissant un testament exécutant les dernières volontés de son mari protestant, lui même décédé en juillet 1935, avant l’arrivée de tout Pasteur ou aumônier militaire en résidence à Marrakech. Ce leg (une grande villaau Guéliz) nous était remis deux mois après la décision de l’Assemblée générale engageant la construction d’un presbytère. Certains appelèrent ce leg, qui survenait à un moment si opportun, la réponse du Seigneur.

Un an plus tard, j’acceptais de répondre à l’appel de la paroisse de Marrakech et quittant l’aumônerie militaire, je me suis trouvé Pasteur civil aux côtés d’un aumônier militaire; je crois que nous pouvons dire l’un et l’autre que cette expérience ne nous a pas déçus. Les paroisses de Marrakech et d’Agadir avaient chacune leur Pasteur et Marrakech fut particulièrement privilégiée, bénéficiant chaque mois pendant une semaine d’un second ministère pour les militaries.

Voilà l’histoire de l’édification de la paroisse de Marakech. Ces deux dernières années se sont déroulées comme dans toutes les autres paroisses du Maroc, comme un temps chargé d’appréhensions, de craintes, de projets de départ.. mais pour beaucoup de paroissiens cette Église est devenue une réélle communauté, une famille

Quelques agrandissements de la photo des délégués synodaux devant le temple de l'Hivernage

marrakech-3-1956-délégués-synode Il ne faisait pas très chaud ce 25 novembre, le cielétait dégagé mais il avait neigé sur l'Atlas. Au milieu au premier plan le pasteur de Marrakech, Jean de Mondenard, puis peutêtre M. Jousselin, l'avant dernier à droite est le pasteur Gounelle et le plus grand le pasteur Jean Faure.

marrakech-2-1956-délégués-synode De gauche à droite aorès les pasteurs Gounelle et Faure, le pastteur Daniel Lestringant qui deviendra pasteur de Marrakech en 1958, puis de profille pasteur Marc Boegner, avec la cravatte apparente le pasteur Jean Bourguet, puis madame Jestringant, avec une croix pectorale, l'aumonier militaire Bernel.

marrakech-1-1956-délégués-synode En suivant de gauche à droite, des membres de la paroisse de Marrakech et des militaires de la garnison. On reconnait monsieur Ducou à sa grande taille Monique et Alain ne sont pas loin. La dame qui marche à grand pas est madame Christoph.

LES AMERICAINS DE BENGUERIR AVAIENT AUSSI LEUR "PROTESTANT WORSHIP SERVICE" AU TEMPLE DE L'HIVERNAGE. On peut voir un film de promotion de Marrakech en anglais par Parhé en 1948--> Vidéo

Ci-dessous, la feuille distribuée aux fidèles pour le culte du dimanche 19 juin 1955.

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Le pasteur des américains protestants à la base de Ben Guerir était le Chaplain Dallas A. BIRD, sa femme s'appelait Betty et ils avaient quatre beaux enfants blonds. Exceptionnel-lement ce dimanche là, le Chaplain Clason L. ROHRER, conduisait le culte. La lecture du jour était Isaïe 53. La prère de Confession dite à l'unison était une prière du Réformateur Jean Calvin. Par la suite le Révérend Bird fut miuté en Angleterre, puis au Vietnam. Il a pris sa retraite en 1978 après avoir été pasteur civil à Friekens.

 

Si vous avez d'autres souvenirs des années 1955-1956 à Marrakech, merci de les partager sur le blog afin d'enrichir la mémoire des marrakchis.

 

DES SOUVENIRS À RÉVEILLER ET DES VOEUX POUR 2016

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Chama nous rappelle: les amazighs ont fété le premier jour de l'an amazigh 2966, Bonne année et meilleurs voeux à tous les berbères de marrakech et à leurs amis.

SOUVENIRS ET FUTURES RENCONTRES NOUS RELIENT ENTRE ANCIENS DE MARRAKCH

UN ANCIEN DU LVH AJOUTE UNE PHOTO DE LA CLASSE DE 1e 3                                                                                                                                             

1ere 3 LVH

Pour la voir en plus grand, aller sur la page du LVH en 1968 sur ce blog. Patrick Assayag nous fait l'amitié de joindre cette nouvelle photo de classe à notre vaste collection.  

Les élèves qui peuvent être sur cette photo parce qu'ils ont passé leur bac l'année suivante sont:  André Marc - Assayag Patrick - Beaumont Anny - Belbachir Abderrahim -  Belkeziz Ahmed Fouad - Belkhir Abdelkader - Belmonte Francis - Benchetrit Meyer - Bessieres Pierre - Bureste Françoise - Caillau Alain - Chouraoui Albert - Cohen Marc - De Chancel Pierre -  Deschaseaux Dominique - El Houda Rachid - Elotmani Fatima - Elotmani Rachid - Ettedgui Elias Edouard - Levy Jacob - Nguyen Thuc Diem - Ohana Arie Maier - Puvilland Pascal- Samaras Catherine.  Le blog transmettra les messages destinés à Patrick Assayag ou à Françoise Buresté, Pour compléter les noms sur la photo utiliser le lien :http://mangin2marrakech.canalblog.com/archives/2011/01/05/16238371.html et écrire un commentaire.

Luis GOPALDASs'est aussi rajouté sur une photo de CM1 /1961 àRENOIR. Pour lui envoyer un message passer par le lien contactez l'auteur en haut à gauche de la page.

UNE PHOTO POUR NICOLAS Nicolas descend des anciennes familles marrakchies COMBETTE, CAIOZZO, CUENNIN & SCHREIBER. Ces noms évoqueront certainement des souvenirs à plusieurs d'entre nous. Nicolas, qui ne peut se déplacer, aimerait que quelqu'un prenne pour lui une photo de la tombe de sa famille au cimetière européen du Guéliz. Il précise que son grand père y a été inhumé en 1961 et que le tombeau commun de ses ascendants se trouve dans le quart supérieur droit (sud-est). Qui aura la gentillesse de prendre une photo pour Nicolas ? Par la même occasion si d'autres photos de tombes sont prises, le blog se propose de les publier afin d'évoquer le souvenir des anciens.

MILLE MERCIS D'UN AMOUREUX DE MARRAKECH 

Bonjour, Je m'appelle Anis, j'ai 25 ans (bientôt 26 le 26 janvier prochain), 

Je suis né au Canada de parents marocains, d'une mère Marrakchi et d'un père Jadidi (d'El Jadida)... J'ai passé toute mon enfance et grandi à Marrakech dans les années 90, ma ville, à laquelle je suis profondément attaché et que je ne peux quitter, j'ai déjà fait l'expérience en m'installant à Casablanca pour le boulot ou en allant en France pour mes études, dans les deux cas j'ai fini par trouver une excuse pour revenir vivre à Marrakech, ma ville...

Je découvre votre blog avec beaucoup de plaisir, de surprises, d'émotions, et de nostalgie (d'une époque que je n'ai pas forcément connu), mais que je ressens à travers la vie de ces gens qui y sont passés, mes ancêtres, cette ville secrète, pleine de magie, qu'est ce qu'elle devait être belle... Quelle belle époque..
Je pavane en regardant les magnifiques images de l'avenue Mangin et de ses belles ruelles, et en lisant les témoignages des chanceux et chanceuses qui étaient là, la magie opère et mon esprit est projeté... Je vous remercie du fond du coeur pour ce partage qui n'a pas de prix et vous souhaite une très bonne année avec beaucoup d'amour, de paix et de prospérité pour vous et pour notre chère Marrakech.
On dit que jadis nos grands parents disaient souvent: "sir a Marakech lah i3amerk!", qui littéralement veut dire "que Dieu peuple Marrakech de plus de gens", leurs voeux ont été exaucés manifestement... à nous maintenant de faire nos prières :) 
Je vous embrasse et vous dit bonne continuation.
Un amoureux de Marrakech.

Nous remercions ANIS de partager avec nous sa passion de la Perle du Sud et d'en témoigner. Nous lui souhaitons un Joyeux anniversaire.

BASE 707 - QUI SE SOUVIENT DE JEAN VERRIÈRE ?

Jean René Verrière, né en 1931 fut appelé en 1952 en Algérie, puis affecté dans l'Armée de l'Air en 1953 (base école 745 de Clermont Ferrand-Aulnat). De mars 1954 à janvier 1956 il se forme au Canada sur l'équivalent canadien du T6 (Harvard Mk IV). De mars 1956 à avril 1958, il est moniteur pilote à la Base 707 sur T6-D et G. C'est à dire du temps où les Colonels Jacquier puis Feuvrier la commandaient. Le colonel Louis Chantier puis le commandant André Xima en janvier 1958 commandaient la DMP (Division des moniteurs de Pilotage). Ferait-il partie de ce groupe non identifié qui pose avec le capitaine Amaury Monfort ?

76858244_p 

Est-ce que Jean VERRIÈRE, disparu depuis, est sur cette photographie ?  Appel d'un membre de sa famille à ceux qui étaient sur la Base 707 entre MARS 1956 et AVRIL 1958: Qui se souvient de Jean VERRIÈRE?

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ESCAPADE À NOGARO 15-17 avril 2016

La rencontre des anciens marrakchis associée aux ressources gastronomiques du Gers.

Le test des préinscriptions a réuni pour l'instant 47 noms, qui pourraient augmenter encore. Ce succès des préinscriptions permet de lancer maintenant les inscriptions confirmées. Pour recevoir et remplir le "bon de participation" le mieux est de téléphoner à Georges Stachewsky au 0562 09 7320 ou au 0674 60 8007 qui dispose de toutes les informations utiles et même plus.  

avril15-17-Nogaro-solenca

Quelques noms de marrakchis qui ont le projet de participer et qui se sont pré-inscrits: Denise BARTHE/DOUDARD, Annick BORDE, Maurice CALAS, Christiane CRAVIATTO/SEGUIN, Michel DARRIET, Marius DESCHELETTE, René DOUDARD, Claudine MARTINEZ/CALAS, Roland GALIBERT, Émile LABARTETTE, Joelle LARRAT, Philippe LEMAURE,  Antoinette LLORENS,  Claudine MARTINEZ/CALAS, Anne MASSART/ LALANNE,  Michel de MONDENARD, Claude SEGUIN, Georges STACHEWSKY, Marie-Noelle SURLEAU/SOMMABÈRE, André SOMMABÈRE, Blandine TAROT/VIGOUR, Claude THÉLOT,  Michèle VERDIER, Claudine XIMA/LEMAURE, Peutêtre aussi Daniel LERAIS, Catherine LAFARGE/LERAIS, Louis ROQUET, Najat ZHOR DIN, Dominique SCHOOFFS.

Cette liste ne comprend pas Robert LUCKÉ et son équipe que tout le monde connaît, ainsi que ceux qui se décideront avant le 25 janvier.
NOUS SOUHAITONS AUX MARRAKCH'AMIS D'AVOIR DE BELLES RENCONTRES EN 2016. Le blog est reconnaissant à tous ceux qui ont participéà son activité en partageant des récits de souvenirs, des documents, des photos et des commentaires sympathiques. À la fin 2015 votre blog avait atteint 647 000 visiteurs, qui avaient vu 1 394 000 pages. Il contient en fait 680 pages, avec 10800 photos et 5654 commentaires de visiteurs.  Les anciens marrakchis et leurs amis sont une grande communauté.
LA FAMILLE HÉBRÉARD-BONNEAU EN DEUIL

nicole-Bonneau-Hebreard

Nicole Bonneau est décédée il y a quelques semaines en 2015, Elle était née à Marrakech en janvier 1933, s'était mariée le 18 octobre 1951 à l'Église des Saints Martyrs. Elle eut trois enfants: Véronique, François et Isabelle. Certains se souviendront d'elle quand elle étudiait au Lycée Mangin ou participait au scoutisme comme cheftaine de Jeannettes ou de Guides
Sa fille Véronique nous fait l'amitié de nous écrire pour que ses amis puissent s'associer à leur deuil: 
"Une messe sera dite le dimanche 24 janvier à Marrakech en l'Église des Saints-Martyrs. Nous avons organisé un petit pélerinage familial à cette occasion. 
Une visite au cimetière où mon arrière grand mère est enterrée, Marie Benoite Hébréard née Navarro. Une vingtaine de personnes viendront tous descendants de Clément Hébreard imprimeur avenue Mangin en 1912...
Elles étaient 5 filles Bonneau.
Monique la dernière sera là, et peut être Jacqueline qui a 92 ans.Toute sa vie maman a eu une très grande nostalgie de Marrakech."
Les condoléances attristées des anciens marrakchis vont à toute la famille Bonneau-Hébréard.
On trouvera sur le blog des cartes postales éditées par Clément Hébréard, ainsi que son récit de la Compagnie des mobilisés de Marrakech.

Ducourneau-2016

SAM & SAMISTES EN DEUIL
René André DUCOURNEAU a rejoint les étoiles du SAM. 
Evelyne, l'une de ses 3 filles, nous envoie le faire part de décès accompagné de quelques mots pour ses amis marrakchis:

 "Mon père est décédé le samedi 9 janvier 2016 à la maison entouré par les siens. Il était fatigué et usé mais terriblement endurant...nous n'avons hélas pas pu empêcher toutes souffrances surtout la semaine dernière qui a été très éprouvante pour lui et pour nous.

Nous sommes donc submergés de chagrin mais terriblement soulagés.

Mes sincères salutations.   Evelyne Ducourneau."

Le jeudi 14 janvier à 8h15, sa famille et ses amis l'accompagneront au crématorium de Montussan.  Nous penserons avec reconnaissance à tout ce qu'il a apporté aux Marrakchis

LES VOEUX QUE NOUS PARTAGEONS
Quelques voeux parmi les cartes et les messages reçus:

Anne_Defranoux_Cadart

Elle ne m'a pas attendue, cette année nouvelle et, c'est malin, parce que j'arrive, toute essouflée, croulant sous le poids de mes voeux.... mais en RETARD !!! Je sais que vous ne m'en voudrez pas, eu égard à mon grand âge et soyez sûrs que ces voeux ont  "bien doré au four de mon affection", mais sans cramer !!!

À vous de deviner ce que j'ai mis dans chacun de vos paquets, sachant que la Santé y a une place de choix III

Bises à vous partager.

Anne  Cadart

Marie-France_Dautriche-Bechara

 

"ÊTRE VOUS", le conseil de Jacques BREL, de la part de Marie-France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Tous mes vœux pour une année nouvelle plus apaisée, inch'Allah.....
  Plus de générosité et de sourires.
  Et longue vie au blog Mangin@marrakech.
  Amicalement
  Liza

femmes-portant-le-monde

 

bonne-annee-008  

Maison-eclairee-noel-0120 Maison en décoration lumineuse de Bernard Joudoux en Normandie. "À l' aube de cette nouvelle année je VOUS souhaite tous mes meilleurs voeux . Que l'Année nouvelle apporte beaucoup de bonheur et une heureuse santé et que les joies l' emportent sur tout le reste"

Pièce-artifice

P1100900 Le cliché d'une branche fleurie prise en région parisienne le 11 janvier. Il n'y a plus de saisons ! Le webmaster l'a photographiée pour vous, afin d'accompagner ses meilleurs voeux. Bonne année 2016 à tous les marrakch'amis. Michel 

FAIRE PART: ANDRÉ ET MONIQUE HUILLET

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Marijo nous apprend le décès de son amie Monique Coutard et nous envoie des photos-souvenirs:

"Nous sommes arrivées en même temps au Lycée Mangin et nous étions très amies. Pendant les récréations nous nous trouvions toujours un petit coin de cour pour refaire le monde."

1955-monique

Monique Coutard mariée au marrakchi André HUILLET, s'est éteinte le 11 novembre 2015 et ses obsèques se sont tenues à Dreux le 17. André n'a pas tardéà suivre Monique sur l'autre rive.

Les marrakch'amis expriment leurs condoléances à toute la famille HUILLET et à leurs alliés, notamment à Gérard et Alain les deux fils de Monique et André, ainsi qu'à leurs épouses Christine et Pascale, leurs petits enfants Franck, Joffrey, David, Chloé et Baptiste et tous leurs amis

Monique vivait à Vernouillet où ses beaux parents Etienne-Victor et Mathilde-Madeleine Huillet  avaient installé leur entreprise de transport il y a environ 40 ans. Ils étaient cinq enfants dans la famille Huillet: Victor, Marcel, André, Colette et Roger. Les trois premiers fils s'étaient aussi installés à Vernouillet et avaient repris l'entreprise paternelle pour la confier à d'autres mains en 2011. 

Marijo nous rappelle Monique par des photos de 1955 conservées par l'amitié

1955 Monique Coutard et amis

Avec des airs d'acordéon en 1955

1955 Famille Coutard

Toujours en 1955 avec ses parents

Puis en 2004 au Moussem d'Avignon

2004 06 20 Moussem André et Monique Huillet

Merci à Marijo d'avoir partagé avec nous sa tristesse de voir partie son amie Monique et de nous confier ses souvenirs. Les Marrakch'amis qui souhaiteraient ajouter des souvenirs de Monique, André et leur famille ou bien qui voudraient exprimer leurs condoléances à leurs fils, belles filles et petits enfants peuvent le faire dans les commentaires de cette page.                                                                      

On trouvera les faire-part de décés de René André Ducourneau et de Nicole Bonneau par le lien suivant --> faire-part

ILS RECHERCHENT JACQUELINE ABT, UNE AMIE D'ENFANCE

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JEAN-PAUL HINDIE ET MONIQUE BOURREL/DROUIN SE SOUVIENNENT DE JACQUELINE, LORSQU'ILS VIVAIENT À MARRAKECH ET DANS SA RÉGION ET AIMERAIENT AVOIR DE SES NOUVELLES.

JEAN-PAUL L'A CONNUE PAR LE BON LAIT À LA TARGA  ET MONIQUE DÈS SES PLUS JEUNES ANNÉES PAR L'AUBERGE D'IGHERM N'OUGDAL TENUE PAR SA GRAND MÈRE, MÉMÉ DROUIN

Jean-Paul: "Je n’ai plus de nouvelles d’HAROLD EGGING.....IL est passé revoir mes Parents en Touraine et à ce moment là je crois me souvenir qu’il travaillait à BRÊME, sa ville natale, en Allemagne....Je crois aussi  avoir compris qu’il participait à l’entreprise automobile BORGWARD.......L’auto était sa passion.....Pas de nouvelles non plus de sa femme KHADIJA ni de sa belle fille JACQUELINE ABT.....mariée avec un allemand en 1967 et vivant en Allemagne.....
Si le blog le permet je serai content d’avoir des nouvelles.....mon amie MONIQUE BOURREL/DROUIN dont les grands parents tenaient l’auberge d’IGHERM les a bien connus aussi....sans nouvelles non plus...."
Monique Bourrel/Drouin conserve des photos d'Igherm n'Ougdal et de Jacqueline dès les années 1948,49,50. Le village d'Igherm est dans l'Atlas, au sud du Tizi n'Tichka vers Ouarzazate

1- sous le regard de Jacqueline ma grand mère et ses petites filles Monique Nicole Françine 1948

Photo Drouin DR - À gauche Jacqueline ABT (ou APT) et dans le parc, Mémé Drouin avec ses trois petites filles: Monique Drouin, Nicole Martinez, Francine Durand.

Monique :"Jacqueline APT (pour moi dans les albums de photos de famille il s'agit de Jacqueline APT et non ABT). Jacqueline serait née en 1941-1942 au vu des photos."

2 - Repas des enfants à Igherm 1949 Photo Drouin DR - Été 1949, Jacqueline ABT ou APT est à droite. Dans la cour de l'auberge, les enfants de Louis Torrente ainsi qu'à gauche Monique et de face son frère Robert Drouin le blondinet.

Monique:"Elle m'a connue trés jeune à Igherm car elle vivait chez ma grand mère pendant les vacances et chez mes tantes à Marrakech (Mr et Mme DURAND et Mr et Mme Robert MARTINEZ) et aussi chez mes parents à Louis Gentil (Youssoufia)."

5 - de g à d famille Drouin Jacqueline Apt et des amis à mes parents à Louis Gentil 1957 Photo Drouin DR - À Louis Gentil, en 1957 à la même table M et Mme Drouin, Jacqueline ABT avec un beau sourire, à droite un couple d'amis.

Monique: "Sa maman, Khadija, venait aussi chez mes parents de temps en temps. Khadija a vécu une partie de sa vie avec Harold EGGING (elle n'a pas eu d'enfant avec lui) il travaillait au "Bon Lait" et donc Jacqueline plus âgée passait aussi des vacances à la Targa au "Bon Lait" c'est la que Jean-Paul HINDIE l'a connue. Jacqueline a fait ses études à Marrakech, j'ai essayé de la reconnaître sur les photos de classes du site, recherche non concluante. Avec mes parents nous étions invités à son mariage avec un allemand (je pense Frantz de prénom) à Casablanca mi-juillet 1967. Plus tard ils ont quitté le Maroc pour travailler à Istamboul, puis pour nous le silence. Mes tantes rentrées en région parisienne ont eu des contacts par courrier. Pour toute la famille DROUIN. Jacqueline était une fille de la famille et je reste très triste de ce silence."

Une autre photo d'Igherm montre Jacqueline adolescente

4 - Jacqueline APT été 1957 Photo Drouin DR - Jacqueline porte les cheveux courts

Jacqueline ABT porte une fine chaine et une croix en 1957 

6 - Jacqueline et sa maman Khadija APT Photo Bourrel DR - Jacqueline est photographiée avec Khadija ABT, sa maman.

Jean-Paul a conservé aussi des photos prises à La Targa

 

Harold-Eggink_marrakech

Photo Hindie DR - Harold Eggink, qui monta l'usine du Bon Lait et devint le beaupère de Jacqueline en épousant Khadija, veuve ABT.

Jean-Paul:"la construction de l’usine sur la ferme date des années 49-50 et l’activité sur ce site s’est poursuivie jusqu’en 55-56......Le succés et le développement justifiant une implantation au quartier industriel à ce moment là....
Un magasin de vente au détail existait rue de Yougoslavie.....et sur le site de production à La Targa venaient s’approvisionner les magasins, la base aérienne 707, la base américaine de Ben Guérir,...."

DIAPOS EDGARD 4 102 Photo Hindie DR - La première usine du Bont Lait à la Targa; une nouvelle usine fut installée dans ce qui était autrefois le quartier industriel

Jean-Paul: "Harold EGGING a joué un role trés important dans la contruction du BON LAIT à La Targa....C’était un homme trés ingénieux animé d’un véritable génie mécanique et Dieu sait qu’à cette époque il fallait construire beaucoup de choses par soi méme.....Quand les choses se sont mieux établies mon Pére a fait appel à un ingénieur de l’Ecole du Lait de Nancy.....Claude FIERFOL......Qui a amélioré l’existant et conduit l’installation de la nouvelle usine au quartier industriel...J’ai beaucoup regretté de ne pas avoir pu échanger avec Mr Fierfol sur l’historique de ces réalisations...... Par la suite à partir des années 60 Monsieur OMAR BENOUNA a suucédéà mon Pére à la psésidence et Monsieur MOHAMED MOHI a assuré la direction de l’entreprise.....Lors de mon dernier passage à Marrakech en 2010 LE BON LAIT était bien en place au quartier industriel mais il était question de le reconstruire au nouveau quartier industriel de Sidi Ghanem....Par ailleurs je ne pense pas que l’entreprise soit toujours sous statut de la coopération agricole....."
D'après les mémoires du pasteur Jean de Mondenard l'orthographe du nom d'Harold était Eggink. Il avait rendu visite à M. et Mme Eggink au Bon lait, quartier industriel le 5 février 1957.

jacqueline_abt_Marrakech

 Photo Hindie DR - Jacqueline, au bord de l'oued, dans le décor de la Palmeraie.
blog-jacqueline-abt-suivre
Votre blog a été sélectionné par Canalblog comme "blog à suivre"à propos de cette page sur la recherche de Jacqueline Abt par ses amis.

Cette page est un appel de ses amis marrakchis pour Jacqueline ABT ou pour ceux qui savent ce qu'elle est devenue après son mariage à Casablanca. Qui  aurait gardé le contact avec elle ? Qui sait si elle s'est installée en allemagne ? Qui saura lui faire savoir que ses amis d'autrefois aimeraient avoir de ses nouvelles? Qui lui dira qu'en s'adressant au blog elle pourra entrer en contact avec Monique et Jean-Paul et partager avec eux ses souvenirs. 


VOYAGE À MARRAKECH DE LA DOCTORESSE LÉGEY EN AOUT 1909

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Avec les femmes francophones, notre amie Chama partage avec nous sa douleur..

L'association internationale des femmes francophones, arabophones, amazighophones et sans oublier celles qui vivent au sommet des montagnes de l'Atlas suivent actuellement les tristes nouvelles des médias et sont écoeurées et dégoutées par les actes odieux de tueries sans raison valable, et loin d'être en conformité avec la religion. Quelle est cette religion qui permet de tuer des innocents ? Le Créateur est le même pour nous tous. Qui dit daech, dit barbarie, un mot sans signification qui n'est ni latin, ni arabe, ni hébraïque. C'est une secte avide de sang, qui pille et tue pour apaiser la haine qui circule dans leurs  veines.Ce sont des êtres  égarés qui  n'ont pu trouver le goût de la vie, cette vie si belle pour ceux qui ont la conscience tranquille et un coeur débordant d'amour et de sentiments humains. 

Leila-Alaoui-18-janvier-2016

Leila Alaoui 33 ans a été victime de  l'attentat  du Burkina Fasso. Son enterrement a eu lieu à Marrakech sa ville. Son père et sa mère sont déprimés par cette perte fatale. Toute la ville l'a accompagnée à sa dernière demeure. C'est une famille plongée dans la souffrance  sans pouvoir rien faire. Chaque jour nous espérons avoir des meilleures nouvelles qui annoncent que le virus daech est exterminé et que cette épidémie  était passagère. Mais malheureusement nous sentons de plus en plus l'angoisse car les membres du réseau circulent partout et les coeurs meurtris saignent . Pourront-ils se consoler dans l'avenir? Rien n'est plus écoeurant que d'avaler une salive amère. 
Signé Chama
Leila Alaoui, ancienne du lycée Victor Hugo, photographe réputée, fut grièvement blessée par balles à la terrasse du Cappuccino le 15 janvier 2016 lors des, attentats de Ouagadougou où elle réalisait un reportage pour Amnesty International. Elle meurt le 18 janvier; le lendemain sa dépouille mortelle est transférée au Maroc et le 20, elle est inhumée au cimetière Al Imam Souhaili de Marrakech sa ville. 

La doctoresse Françoise Légey-Entz et son mari l'avocat Jules Légey, ont quitté Alger pour prendre des vacances en aout 1909 ... Elle vient de créer et développer une infirmerie pour femmes musulmanes à Alger qui est un vrai succès. Elle sait le triste sort du Docteur Mauchamp deux ans avant à Marrakech, elle s'est fait donner des lettres de recommandation par des autorités influentes comme Si El Guebbaz et elle raconte ses premiers jours dans la Ville rouge..

Notes de route –Voyage à Marrakech  – Editéà Alger en janvier 1910

L'expérience Algéroise 1902-1909(les intertitres sont hors texte)

Tous ceux qui ont vécu en Algérie et en général, dans tous les pays de l’Islam, n’ignorent pas la triste condition de la femme musulmane malade.

Alors que sans trop d’hésitation l’homme va aux consultations des médecins ou dans les hôpitaux, la femme est condamnée à supporter ses maux sans recevoir le secours du médecin. Ce n’est qu’à la dernière extrémité, et bien souvent alors que l’assistance de l’homme de l’art est devenue inutile, que le mari se décide à faire examiner sa femme et encore! Il arrive qu’il ne s’y décide pas du tout.

La matrone arabe, seule, a accès dans le sein de la famille. C’est elle qui délivre la femme en douleurs, qui soigne le nouveau-né, applique quelques pansements ou topiques sur les plaies (poudre d’os de poulet calcinés, miel, ail, encens, bouse de vache), prépare les infusions de simples, assiste à la naissance, à l’agonie, à la mort. C’est elle, qui lave les morts suivant le rite et les ensevelit dans leur linceul. Elle fait tout ce qu’elle a appris de ses aînées pour soulager la douleur et lorsqu’elle est impuissante devant le mal, ce qui est à peu près la règle, elle prie Dieu et psalmodie les versets du Coran. Les pratiques de petite magie sont aussi de son ressort, elle est habile en l’art d’exorciser les génies  malfaisants qui habitent le corps de la malade et ses incantations, bien que le plus souvent sans effet sont cependant les bienvenues.

Il était intéressant pour une femme docteur de pénétrer dans la famille musulmane, grace à sa qualité de femme, et d’y porter un peu de lumière; aussi dès avril 1902, je créais à Alger une consultation

photo-doctoresse-legey-galerie-1909-Alger-cliché-Elston

médicale gratuite pour les femmes et les enfants indigènes, consultation bientôt transformée par M. Jonnart, le si éminent Gouverneur Général de l’Algérie, en infirmerie indigène.  Cette innovation eut le plus grand succés.

Doctoresse Françoise Légey à l'infirmerie de la Kasbah d'Alger en 1909 - Cliché Elston-Bordeaux

Jusqu’alors seules les dames anglaises de la Mission anglicane avaient essayé de donner quelques remèdes accompagnés des paroles de Sid’Aïssa Notre Seigneur Jésus et de bibles traduites en arabe

Les religieuses de Saint-Vincent de Paul, toujours sur la brêche, avaient aussi essayé de soigner les yeux et de donner quelques secours.  Mais les soins médicaux étaient réellement inconnus. Toute la population indigène défila à ma consultation et continue à y venir et le chiffre annuel des consultations oscille entre 17 et 18 000. En 1909, il a même dépassé 23 000.

Attelée à cette oeuvre depuis huit années, je n’avais pas encore pris de vacances, j’obtins donc finalement de la bienveillance de M. le Gouverneur Général un congé de deux mois.

Passer ce congé en France me paraissait banal; j’avais depuis longtemps un projet qui me tenait à coeur: entreprendre au Maroc et pour le plus grand profit de l’influence française la pénétration des harems et en géneral de tous les milieux féminins. Employer ces deux mois à faire un voyage d’étude était extrèmement séduisant. D’autre part, mon mari, fatigué par une année judiciaire assez chargée, avait besoin de repos; il consentit à organiser cette expédition et le 6 aout, nous nous embarquions à Oran à bord de “l’Émir” à destination de Tanger.

(suivent plusieurs pages de préparatifs de voyage, puis la  description des étapes longeant la côte Atlantique  avant la dernière de Safi à Marrakech)

Le voyage à dos de mulet depuis Safi jusqu'à Marrakech

Le 25 aout tout est prêt: notre caravane se compose de mon mari, de moi, de deux muletiers et d’un moghazni, véritable police d’assurance en nature contre les exactions de toutes sortes que les voyageurs paient au sultan.  C’est en effet la présence d’un Moghazni dans la caravane qui rend le sultan responsable envers les voyageurs des dommages qu’ils auraient pu subir pendant leur route.

Notre caravane se joint à celle d’un Allemand, représentant de commerce, qui va à Marrakech  vendre des marchandises allemandes; il est accompagné de ses muletiers, d’un moghazni et d’un domestique indigène avec lequel il correspond en mauvais espagnol.

Nous mettons quatre jours et demi pour arriver à Marrakech; le voyage s’effectuant sans incident; rien ne trouble notre sécurité.

Partout nous recevons une large hospitalité. Il faut avouer que dès l’abord dans chaque tribu les hommages et les compliments vont au voyageur allemand, puis lorsque nos muletiers ont causé avec les gens du douar, ont dit qui nous étions et ce que nous faisions, le tableau change; la tente de l’Allemand est abandonnée et la notre envahie de gens nous demandant des consultations. Pour satisfaire à toutes les demandes, il m’aurait fallu des charges de chameau d’iodure, de santal et d’autres drogues et passer plusieurs jours à chaque étape.

Hommes, fermmes, enfants défilent devant moi et me consultent. Un matin, lorsque nos mulets étaient sellés et prêts à partir, on vient me chercher pour voir un lieutenant du Roghi (ennemi du Sultan alaouite) blessé d’un coup de feu; j’abandonne la caravane et je vais dans le douar voisin. Là, dans une pièce basse ressemblant en tous points à nos habitations de Kabyles, on me fait voir un homme couché sur une natte, la figure amaigrie par de longues souffrances. Cet homme a une arthrite purulente du genou gauche.  Le genou a été traversé par une balle; le trajet s’est fistulisé.  Je suis impuissante car je n’ai que très peu d’objets de pansements, et ne peux que lui faire un pansement provisoire; le malheureux le comprend très bien; il sait que nous partons et il est attristé de cela d’autant qu’il y avait une toubiba dans la maison qui aurait pu guérir ses maux. Je lui donne quelques paquets pour préparer des solutions antiseptiques, lui conseille de panser fréquemment son genou, et lorsque je le quitte, il me remercie non seulement des quelques objets de pansement remis, mais encore de ma présence et des paroles consolantes que je lui ai dites et je rejoins notre caravane escortée des femmes et des enfants de la tribu.

À notre dernière étape, avant  d’arriver à Marrakech, nous passons la nuit chez un chérif qui nous accueille de la même façon large et bienveillante.

Ce chérif est un tout jeune homme de vingt cinq ans qui est le véritable maître de la région; il nous offre une splendide mouna composée de mets variés, de superbes fruits, et passe la plus grande partie de la nuit à causer avec nous.

Il me demande de me fixer à Marrakech; là, dit-il ," tu aurais beaucoup de bien à faire et en te sachant si près je n’hésiterais pas moi-même à t’amener ma femme pour que tu la soignes. Voilà plusieurs années que je l’ai épousée et nous n’avons pas d’enfants; si tu venais te fixer ici, tu pourrais rendre des services à toutes nos femmes."

Notre conversation se prolonge fort tard dans la nuit, nous prenons cependant un petit repos et à quatre heures du matin nous levons le camp.  

Les premiers contacts avec Marrakech: de l'indifférence à l'émerveillement.

Nous traversons le massif désertique du Djebel-Saharidja et nous arrivons à deux heures à Marrakech. Notre moghazni prend la lettre d’El Guebbaz et va la remettre au pacha qui nous envoie chercher par son khalifat et nous fait accompagner dans la maison du Glaoui, située dans le Riad Zitoun, quartier des jardins d’oliviers.

Ma première impression dûe sans doute à la fatigue est très mauvaise; la ville en pisé m’étonne, je n’avais jamais vu de paysage du Sud et je suis si lasse que je n’en apprécie pas le charme captivant. Nous sommes logés dans la maison du Glaoui (Madani El Glaoui); c’est là qu’il habitait lorsque, caïd des Glaouas, il descendait à Marrakech; nous occupons une immense pièce nue dans laquelle nous installons tout notre matériel de campement; nous avons la jouissance d’un beau jardin planté de fleurs, de rosiers, de menthe, de citronniers, un jet d’eau au milieu,…

Les plafonds de bois richement décorés, les peintures d’arabesques qui entourent les portes admirablement ouvragées, tout ce luxe de couleurs me laisse presque indifférente.

Une bonne nuit passée sur un lit de camp me remet d’aplomb, et le lendemain, je suis plus à même d’apprécier cette merveilleuse oasis, sa palmeraie immense, ses beaux jardins où murissent des fruits délicieux, des raisins dorés, de rouges grenades; la ville elle même qui m’avait surprise m’intéresse au plus haut point; je sais maintenant que derrière ces interminables murailles de pisé se cachent de merveilleux jardins, des palais grandioses où tout est fait pour le plaisir des yeux.

Nous faisons demander dès le matin une audience au pacha El Hadj Tami El Glaoui, jeune frère de Madani El Glaoui, le grand vizir du Sultan Moulay Hafid.

Il nous fait répondre qu’il nous recevra le soir, après la prière du Moghreb, c’est à dire vers six heures; nous sommes donc libres de disposer de notre journée et nous l’employons à nous remplir les yeux de ces choses si nouvelles et si curieuses.

Premières rencontres: le Mellah, les israélites, les souks, les européens, l'Amin Mohammed Kabbagg

Nous cherchons d’abord un guide pour nous aider à traverser ce dédale de rues, nous rencontrons un jeune israélite qui, nous voyant nouveaux dans le pays, nous accoste en français et s’offre très aimablement à nous accompagner. Nous allons d’abord à la Poste française où monsieur Corcos nous fait un très bon accueil, nous remet notre courrier qui nous a précédé et nous invite à prendre une tasse de théà la menthe en écoutant un air de phonographe, ce qui est de tradition, parait-il; puis nous allons à l’école de l’Alliance Israélite, et nous sommes emmerveillés de l’intelligence des maîtres et du degré d’instruction des enfants. Dans une immense maison mauresque, beaucoup plus somptueuse que nos maisons d’Alger, sont réunis 150 petits garcons répartis en cinq classes; nous nous croirions dans une de nos bonnes écoles primaires en entendant les enfants; si ce n’étaient ces lévites noires et ces chéchias noires qui dans tout le Maroc constituent le vêtement obligatoire des juifs sujets du sultan; de plus ces enfants sont sales et mal tenus, presque tous teigneux; ils ne tiennent guère compte des bons conseils de propreté que leur donnent leurs maîtres et il faut à ces derniers un réel dévouement pour faire la classe dans de telles conditions.

Le Mellah, sans être aussi répugnant que celui de Casablanca, est cependant bien malpropre et rempli d’odeurs nauséabondes; dans le voisinage des écoles tenues par des rabbins, qui enseignent l’hébreu et le Talmud, il est presque impossible de stationer; les rues sont transformées en WC en plein air et il faut se hâter de passer plus loin. L’on est peu surpris, en voyant cet état de choses, de la sévérité des épidémies dans de semblables quartiers. Les habitants du Mellah racontent que leur quartier est la proie du typhus et de la variole; il y a trois ans, une épidémie de typhus y fit plus de 3000 victimes.

Les juifs se ressentent encore des rigueurs du Maghzen, ils sont assez craintifs et il y a là une tourbe qui croupit dans la saleté et dans la misère.

Nous visitons quelques gros commerçants qui nous accueillent avec beaucoup d’amabilité, nous font visiter leurs habitations privées, nous offrent de l’excellente bière qu’ils reçoivent en caisses de la côte; l’un d’eux possède un piano et un salon vraiment installé avec beaucoup de gout.

Mais tout celà est trop européen et nous avons hâte de voir arriver l’heure du Moghreb.

Nous quittons le mellah et nous commençons une excursion dans la Médina, ville arabe: les souks sont moins beaux que ceux de Tunis, mais cependant, ils sont très intéressants à visiter; le travail du cuir est particulièrement soigné et curieux; les orfèvres font de lourds bijoux d’or massif pour les épouses des riches indigènes du pays; le commerce des babouches (chaussures brodées d’or et d’argent), des djebira, des ceintures, des petits sacs pour le kif (mélange de graines de chanvre et d’opium) est considérable.; les marchés couverts de roseaux, les rues couvertes également pour protéger les passants contre l’ardeur du soleil nous étonnent; dans les marchés se vendent les choses les plus disparates: à côté d’un marchand de fruits et de légumes se trouve l’éventaire de balles de fusil Lebel, ces balles se vendent par petits tas de cinq à six; et plus loin un marchand (de médicaments, un toubib,) ce médecin est un ancien infirmier et il ne possède aucun diplôme de médecine; il rend cependant quelques services à cette population et particulièrement à la population juive. Il est à Marrakech depuis 23 ans et fait partie de la mission anglicane (corriger: mission presbytérienne d’Écosse, il s'agit de Cuthbert Nairn); il distribue de l’iodure, quelques cachets de quinine et des Bibles. Malgré sa propagande religieuse, il est si bienveillant que depuis 23 ans, il n’a jamais eu d’ennuis au milieu de cette population fanatique.

La colonie européenne est très peu nombreuse à Marrakech: elle se compose de cinq ou six Allemands qui font du commerce avec les indigènes, de la mission anglicane (corriger presbytérienne d'Écosse), de M. Lassalas, agent de la Compagnie marocaine, absent au moment de notre séjour, et de la mission militaire française, arrivée depuis huit jours et comprenant le capitaine Jacquet et deux sous-officiers d’artillerie. Nous allons rendre visite au capitaine Jacquet, comme il est souffrant nous n’abusons pas de ses instants et nous continuons notre promenade. Nous finissons par trouver un notable commerçant indigène, Si Mohamed Tadlaoui, protégé italien, pour lequel nous avons une recommandation; dès ce moment, c’est lui qui nous sert de guide et nous fait connaitre la ville.

Tadlaoui est un homme de trente cinq ans; il a une physionomie très ouverte, il parle assez bien le français et cause, écrit et lit l’italien comme sa langue maternelle. Cela nous étonne beaucoup; il nous raconte que le sultan Moulay Hassan, père de Moulay Hafid, voulant donner de l’extension au commerce du Maroc, avait envoyé pour apprendre l’italien quelques jeunes gens dans un institut international de Turin. Tadlaoui fut un de ces jeunes gens, il passa quelques années au collège aux frais du Maghzen, puis fit un voyage en Europe, toujours payé par le sultan. C’est en quelque sorte une véritable création de bourses de voyages. Tadlaoui a été très certainement un excellent élève, car la langue de Dante lui est familière; esprit pratique, il représente une des grosses maisons de soiries de Gênes.

Tadlaoui nous présente à l’Amin des douanes, percepteur des douanes de la région, Mohamed Kabbagg. Kabbagg est aussi un personage très curieux qui nous séduit beaucoup; comme Tadlaoui il parle et écrit l’italien. Il est alléà Londres et Paris où il a vu jouer “Madame Angot”, à Nice, à Cannes à Menton; il est très accueillant et nous invite à déjeuner pour le lendemain.

L'accueil du pacha Hadj Tami El Glaoui et la première consultation médicale

Le soir approche et nous allons au rendez-vous du pacha; on nous fait attendre à la porte du palais. Le pacha arrive à six heures, monté sur une mule, accompagné d’une nombreuse escorte, et cette arrivée est vraiment grandiose; une foule de quémandeurs, de pauvres gueux et d’esclaves est à la porte de sa rue, presque sous la mule du pacha en criant:“Le salut soit sur le pacha !”. Celui-ci rend le salut et pénètre dans une première cour où il met pied à terre. Au bout de quelques instants, un esclave vient nous chercher, nous traversons un dédale de chambres éclairées par de mauvaises lampes fumeuses. Nous augurons déjà mal du palais du pacha, orné de plâtres sculptés et peints, lorsque le spectacle change comme par enchantement. Nous arrivons dans une immense cour intérieure, toute pavée de mosaïques, entourée de colonnades. On entend le murmure de l’eau qui jaillit dans d’immenses vasques de marbre; de grands lampadaires de cuivre sont disposés le long des colonnades et éclairent la cour, car la nuit est arrivée. Le pacha est assis sur une chaise et en face de lui se trouve un fauteuil voltaire qui m’est destiné et deux chaises pour mon mari et pour Tadlaoui qui nous accompagne. À notre approche le pacha se lève, nous souhaite la bienvenue et nous invite à nous asseoir. Une jeune esclave nègre arrive prendre des ordres. Le pacha lui commande le thé et nous lions conversation. Le pacha Hadj Tami El Glaoui est un jeune homme de vingt-huit ans à peine; il a une figure très longue et très étroite, encadrée de longues mêches brunes; son teint est bronzé et l’on retrouve chez lui, comme chez tous les gens de Marrakech, le mélange de la race arabe avec la race noire; il a l’air très intelligent et s’intéresse à notre voyage, nous pose mille questions sur ce que nous faisons à Alger, la manière dont nous vivons, et nous dit qu’en revenant de la Mecque il a vu Alger, mais du bateau avec la longue-vue, car on ne l’a pas laissé débarquer. Il nous montre une longue-vue militaire à prismes achetée récemment et s’inquiète de savoir s’il n’y a pas de modèle plus recent encore et s’il serait possible d’installer chez lui une chambre de veille comme il en a vu à bord des grands navires; son secrétaire s’assied à nos pieds et fait le thé pendant qu’une jeune esclave nue jusqu’à la ceinture, chasse les mouches, absentes du reste, avec une palme verte en un geste rythmé et charmant.

Notre entrevue est très longue; le pacha est d’une amabilité rare et cause beaucoup, ce qui est le signe du plaisir qu’il éprouve à nous recevoir; il cherche les mots qui peuvent nous être agréables, c’est ainsi qu’il nous dit qu’il a mis à notre disposition la maison de son frère aîné Madani el Glaoui pour nous honorer, car c’est la maison de la famille; il aurait pu nous loger dans un Dar-Maghzen, mais il a jugé plus digne de lui et de nous, de nous accorder la jouissance de l’habitation qui est la propriété privée de son frère, le grand vizir; et celà comme gage de la meilleure bienvenue. Puis lorsque nous allons nous retirer, il me demande si j’ai apporté du vaccin avec moi; sur une réponse affirmative, il me demande d’aller le lendemain vacciner le jeune enfant de son frère. Il me dit que dans le harem du grand vizir se trouvent des femmes malades et que je l’obligerais beaucoup en les visitant et en lui disant ce que j’en pense pour qu’il puisse l’écrire à son frère. Naturellement je me mets à sa disposition avec enthousiasme et le lendemain dès huit heures un soldat est chez moi de la part du pacha pour m’accompagner. Je vais d’abord vacciner l’enfant logé avec sa jeune mère dans le palais occupé par le sultan lors de son séjour à Marrakech. Je traverse de merveilleux jardins aux allées ombreuses et odorants, remplis de fleurs et d’oiseaux, et j’arrive au pavillon occupé par la jeune épouse et ses esclaves. La connaissance est vite faite, je suis l’envoyée du pacha et la bienvenue; je vaccine un superbe bébéâgé de quatre mois à peine, puis nous devisons longuement. Combien j’apprécie de savoir parler l’arabe et de ne pas avoir besoin d’interprète; la jeune femme prise de sympathie pour moi, sort dans les jardins, m’y fait faire une longue promenade en me tenant par la taille comme une de ses compagnes; elle me demande des conseils pour son petit enfant: c’est le seul enfant du pacha, aussi elle est la préférée et habite le palais de Marrakech, alors que les autres épouses sont à la montagne et ne reçoivent que de rares visites. Elle est très douée et très jeune et a tout de suite été en confiance avec moi. Elle voudrait me retenir à diner et ne comprend pas que je refuse: Tu n’es pas mon amie, si tu ne romps pas le pain avec moi.

Je lui explique que mon mari m’atttend et que je ne puis le laisser seul dans une ville où nous venons à peine d’arriver et que je dois le rejoindre; elle me voit partir avec peine et me fait promettre de revenir demande à Monseigneur le pacha de te faire rester à Marrakech, je serais si contente si je te savais là pour soigner mon petit garcon.”Cependant je la quitte, accompagnée jusqu’aux portes du Palais par la vieille négresse qui la garde.

Le repas chez l'Amin, l'annonce de la prise du Roghi et quatre jours de soins au harem

Me voici dehors au pied de cette Koutoubia qui date du XIIIe siècle et pas très loin de bab Doukkala, par où nous sommes entrés l’avant-veille dans la capitale sainte.

Il est près de midi, la chaleur est accablante, mais je ne sens pas les ardentes brûlures du soleil, je vis dans un rêve toute éveillée. Le soldat marche devant moi, me faisant le passage au milieu de toute la cohue de la rue. Déjà, je suis connue, j’entends sur ma route le mot de Toubiba prononcé fréquemment et, sans aucune malveillance. Je rejoins mon mari qui s’est occupé, de son côté, toute la matinee à interroger des commerçants, s’est renseigné sur des questions qui l’intéressent. Nous allons déjeuner chez l’Amin où nous faisons un repas exquis, arrosé d’excellent Bordeaux. Notre hôte a mis la table à la française pour nous être agréable. ; nous mangeons avec de très beaux couverts en argent, nous buvons du Bordeaux dans des verres de cristal, et tout celà est pour nous une véritable jouissance. Un chérif de la famille du sultan apprenant que Kabbagg donnait un diner en notre honneur, se fait annoncer lorsque nous venons de nous mettre à table. Il feint de se croire indiscret et de vouloir se retirer; Kabbagg insiste pour qu’il demeure; il s’assied et en se faisant beaucoup prier partage notre repas.

Roghi-Bouhamara-Entz

On lui offre un verre de bordeaux, qu’il accepte avec plaisir et il prononce un toast qui n’est pas sans nous étonner agréablement.“Je lève mon verre, dit-il, et je bois à la santé de Monseigneur le Sultan et à votre santé; ce jour est doublement joyeux pour nous, puisqu’il marque votre venue à Marrakech et la nouvelle de la prise du Roghi. Vive le Sultan et vivent Mme et M. Légey, nos nouveaux amis français.”

(Le Roghi Bou Hamara, ennemi du Sultan Abdel Aziz dès 1902, puis du Sultan Moulay Hafid fut pris le 30 aout, et torturéà mort le 2 septembre)

Nous trinquons tous en l’honneur du Sultan, puis nous prenons le café dans un très beau jardin; je vais saluer les femmes de notre hôte, qui se sont toutes parées pour nous recevoir, et je repars accompagnée par le soldat, pour le Palais de Ba Ahmed, occupé par le harem du Grand Vizir. Là, j’ai fort à faire; le grand eunuque noir me conduit dans le palais, véritable ville où l’on se perd et me présente la Harifa, maîtresse du harem; il lui explique que je suis envoyée par le Pacha pour voir les épouses malades, mais ce n’est ni une, ni deux, ni trois épouses que je vois, c’est le harem tout entier composé de plus de 300 femmes ou esclaves, la plupart mulatresses ou complétement noires; et la couleur à part, il me semble être à une de mes consultations de la Kasbah d’Alger.

Pendant quatre jours, matin et soir, il me faut aller au harem, je prépare des collyres, fabrique des pomades, distribue des cachets de quinine, vaccine des quantités d’enfants d’esclaves et deux petits enfants du Grand-Vizir.

J’explique à la Harifa dont j’aurais vite fait une bonne infirmière, si j’étais là-bas, la manière de soigner les yeux, de panser une plaie.

L'aurevoir aux marrakchis dans l'émotion partagée

Chaque épouse veut individuellement ma visite et m’amène dans son appartement privé; je passe tout mon temps au harem, il ne m’est plus possible de faire autrechose, je suis accaparée et c’est une véritable peine lorsque j’annonce mon départ; je suis devenue indispensable à tout ce monde et chacune me fait mille recommandations: fais dire ceci à Monseigneur le Vizir, n’oublie pas de m’envoyer tel ou tel remède.”

Je suis comblée de gateaux de toutes sortes, confectionnés à mon intention, de fruits que l’on envoie chez moi pour mon voyage et je quitte le Palais laissant derrière moi bien des regrets.

Cette sympathie qui nous entoure est particulièrement remarquable pendant ces jours de fêtes religieuses, où le fanatisme s’exhalte, la ville est en joie, le Roghi est pris, le pouvoir du Sultan parait consolidé, des processions parcourent la ville jusqu’aux mosquées et chez le Pacha l’animation est considerable. Partout, ce sont des chants de victoire, des yous-yous guerriers, des coups de feu tirés en l’air. Nous croisons des hommes bleus de Ma El-Aïnin, qui paraissent plus fanatiques que jamais, aux yeux mêmes des musulmans qui nous guident et nous protègent.

Dans le Harem, j’assiste à une scène inoubliable; un taleb reputé, qui a ses entrées auprès des femmes, est venu leur annoncer solennellement la victoire de Moulay Hafid, et toutes entonnent un hymne guerrier; ma présence ne leur parait pas indiscrète, elles sont toutes assises en cercle, s’accompagnant en claquant des mains, puis lorsque la cérémonie est terminée, le taleb se retire et toutes les femmes viennent à moi et me racontent leur joie comme si j’étais des leurs. Cet accueil dans un semblable moment est pour nous des plus significatifs et nous montre bien de quelle influence jouirait vite une doctoresse française vivant dans le pays. Rien encore n’a été tenté dans cet esprit et les premières femmes qui pénétreront dans les harems y joueront desuite un rôle préponderant.

L’heure n’a-t-elle pas sonnée, d’envoyer au Maroc des femmes de coeur, qui se voueront à cette noble tâche. Nous quittons Marrakech à regret, nous sommes captivés par cette ville. Nos nouveaux amis, bien que ce soit le jour des plus grandes réjouissances en l’honneur du Sultan, tiennent à nous escorter au moment du départ. Ils nous mettent sur la route de Safi; et lorsqu’ils nous disent adieu, ils ne peuvent s’empêcher de manifester une émotion qui nous gagne.

Doctoresse Légey, Alger, janvier 1910

La doctoresse Françoise Légey reviendra à Marrakech à la fin de l'année 1912 pour s'y établir, y retrouver ses amies marocaines et y poursuivre sa mission médicale. 

Toubiba-Légey-1

La Toubiba créra une maternité gratuite à Marrakech, la première du Maroc, pour les marocaines. Elle étudiera les coutumes et les croyances au travers des contes et en fera deux livres précieux pour connaitre l'ancienne culture des marrakchis. Elle créera une école de "tolbas", sages femmes marocaines, afin qu'elles sachent mieux pratiquer les accouchements et sauver les vies des mères et des enfants. Elle restera à Marrakech jusqu'à la fin de sa vie et les marrakchis reconnaissants donnèrent son nom à une de leurs rues. En 1956, un fassi devenu Gouverneur effaça son nom pour mettre à la place "rue de Tétouan"... 

Toubiba Légey, Photo A. Routier, DR

Certaines personnes peuvent avoir des souvenirs de la Toubiba Légey, qu'elles soient nées avant 1936 ou qu'elles aient conservé des documents. Nous les invitons à partager ces souvenirs afin que la mémoire de la bienfaitrice de Marrakech reste toujours dans le coeur des marrakchis.

Merci à Henriette Entz, d'avoir conservé cette photo de sa tante Françoise Entz-Légey. Henriette Entz sa nièce se maria et devint Madame Routier, certains l'ont connue et se souviennent d'elle et de son enseignement quand elle était institutrice à l'école du Guéliz.

Merci aussi àAlain Routier son petit neveu qui a conservé ces souvenirs. Il parle de la Toubiba dans son livre "Le Trésor de Tonton Brochette Ou Habibis"édité chez Édilivre. On peut se procurer son livre à 19,50 euros ou bien accéder au livre numérique pour 11,70 euros. C'est un livre plein de souvenirs des marrakchis du Guéliz et d'ailleurs. 

Le_Trésor_de_Tonton_Brochettes Ceux qui ont lu ce livre sont invités à en  parler dans les commentaires.

PHOTOS DE CLASSE D'ÉCOLES PRIMAIRES

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LE BLOG REÇOIT DES PHOTOGRAPHIES À PARTAGER AFIN DE COMPLÉTER SES COLLECTIONS. VOTRE BLOG EST LE SITE LE PLUS COMPLET SUR LES PHOTOS DE CLASSE DU XXe SIÈCLE À MARRAKECH ET CELUI QUI COMPORTE LE PLUS GRAND NOMBRE DE NOMS D'ÉLÈVES ET D'ENSEIGNANTS. MERCI À CEUX QUI NOUS AIDENT À COMPLÉTER NOS COLLECTIONS ET LA MÉMOIRE DES NOMS DES ÉLÈVES.

MONIQUE DROUIN, nous confie une photo de classe de l'école du Guéliz qui ne fait pas encore partie de la collection. Il s'agit d'une classe où se trouve son frère Robert.

ÉCOLE DU GUÉLIZ - CÔTÉ GARÇONS

Ecole du Guéliz classe CP ou CE1 1950-1951

"Voici une photo de classe CP ou CE1 en 1951 ou 1952 à l'école du Guéliz. Je ne l'ai pas vue sur le site. Ce sera une photo de classe en plus dans la collection!... Mon frère Robert DROUIN né en 1944 se trouve en bas assis le 2eme à partir de la droite un petit blond aux longues chaussettes".

Si vous connaissez les noms des autres élèves de la classe, merci de les indiquer dans les commentaires. Normalement "la onzième" correspond au CP.

De haut en bas et de gauche à droite: Rang du haut: X, X, X, X, X, X, X, X; Rang debout: X, X, X, X, X, X, X, X, X; Rang assis sur un banc: X, X, X, X, X, Daniel MULLER, X, X, X; Rang assis par terre: X, X, X, X, X, X, X, Robert DROUIN, X. 

Cette photo de classe ira rejoindre les autres de la collection quand nous aurons confirmation de l'année.

PATRICK ASSAYAG, qui a fréquenté la même école quelques années plus tard, nous fait l'amitié d'ajouter deux autres photos de la même école.

"Voici deux photos de classe primaire  : CM1 1961-1962 , classe de Mme Fieschi, je suis au 1er rang, 4ème à partir de la droite. Je garde un souvenir ému de Mme Fieschi, chez qui j'allais lire de magnifiques livres, le Roman de Renart, j'éprouve encore de la gratitude pour Mme Fieschi , elle a contribuéà mon amour des livres …

CM2 1962-1963, classe de Mme Belay, ses élèves étaient sous le charme. Je suis au 1er rang, 3eme à partir de la droite. Je n'ai pas le souvenir des noms  des élèves, des visages que je reconnais simplement".

ÉCOLE DU GUÉLIZ- Classe de CM1 1961-1962 de Mme FIESCHI 

1961-62 CM1 Mme Fieschi De haut en bas et de gauche à droite: Rang du haut: X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X: Rang du milieu: X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X; Rang devant: X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, Patrick ASSAYAG, X, X, X. Voir aussi d'autres souvenirs de Madame Angèle FIESCHI, qui habitait 4 rue des Vieux Marrakchis au Guéliz. Voir aussi les commentaires sur une photo de 1956.

ÉCOLE DU GUÉLIZ- Classe de CM1 1961-1962 mixte de Mme BELAY

1962-63CM2 Mme Belay De haut en bas et de gauche à droite: Rang du haut: X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X: 2e Rang perché: X, X, X, X, X, X, X, X, X; Rang debout:  X, X, X, X, X, X, X, X, X, Mme BELAY; Rang assis devant: X, X, X, X, X, X, Patrick ASSAYAG, X, X.

Merci à Patrick pour ses souvenirs, merci aussi à ceux qui se reonnaîtront ou qui trouveront les noms de visages connus et apporterons d'autres commentaires sur ces classes de 38 élèves et sur leurs institutrices. A noter l'arrivée de la mixité dans le primaire en 1961.

LA TARGA A EU AUSSI SON ÉCOLE PRIMAIRE, MIXTE DÈS LE DÉBUT

salam-targa-1949

Une vingtaine d'élèves seulement en 1949. On reconnait la tête blonde d'Hervé Falkenrodt au milieu du groupe. Quels sont les autres noms ? On trouvera sur le blog une autre photo de classe de la Targa avec mademoiselle Bayard en 1950 suivre ce lien: Targa 

De gauche à droite: Rang devant : X, X, X, X, X, X,

Rang du milieu: X, X, X, Falkenrodt, X, X, X, X

Rang des grands: X, X, X, X, X, X.

ÉCOLE DES SOEURS, NOTRE DAME DES APÔTRES, 1947

salam-nda-1947 De haut en bas et de gauche à droite: Rang du haut: X, X, X, X, X, X, X; Rang du milieu: X, X, X, X, X, X, X, X; Rang assis devant: X, X, Soeur, Soeur, Mme X, X, X.

D'autres photos de NDA, l'école aujourd'hui, des témoignages. (cliquer sur les liens)

Chacun pourra aussi ajouter dans les commentaires un récit du souvenir de son école primaire ou les noms des amis qu'il voudrait retrouver. Non seulement des écoles de NDA, de la Targa et du Guéliz, mais aussi de la Palmeraie, du Hartsi, du camp Mangin, de la Base aerienne, des Jardins, d'Arset el Maach, de Douar Laskaar, Auguste Renoir, etc...

SALAM MARRAKECH N°127-128 - UNE REVUE PLEINE DE TRÉSORS

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Robert_LuckéQUI A LE PRIVILÈGE DE RECEVOIR LA REVUE SALAM MARRAKECH ?

SI VOUS NE L'AVEZ PAS REÇUE, INSISTEZ AUPRÈS DE ROBERT LUCKÉ 04 90 94 97 23 ou LAURENCE 06 03 21 10 35

EN PREMIÈRE PAGE DE LA REVUE: UNE PHOTO D'ARTISTE, UN ÉDITORIAL ENCOURAGEANT DU PRÉSIDENT ROBERT LUCKÉ, UN ARTICLE "AVIGNON À L'HEURE DE MARRAKECH"

P1110007 En surimpression le macaron de l'association des anciens de marrakech. Pour lire les articles demander la revue à Robert.

2009-Avignon-Vives

Une autre photographie de Roger VIVÈS notre célébre peintre orientaliste bien entourré par Colette ANGELLOZ et Annie BEAU tenant une de ses oeuvres, une belle fantasia.

LES PAGES 2, 3 & 4 NOUS PARLENT D'ANCIENS DE MARRAKECH QUI NOUS ONT QUITTÉ: Mahmoud AGOURAM, Roger POMARES, Denise DESBARAT/BORJA, Raymonde MENANT/FUSCHLOCK, Marie-Rose OUMEDDOUR, Guy LAMON, Jean-Jules ROGHE, Robert LACAZE, Jean-Pierre PARROT, Chantal MOITIER, Michel LISABAUT, Serge BETTINELLI, Jacques VERRIER, Michel PERRICHOT, Monique COUTARD/HUILLET. Un témoignage de Ginette HURET.

P1100991

PAGES 4, 5, 6 & 8: LES LECTEURS ÉCRIVENT DES SOUVENIRS, DES REMERCIEMENTS, DES HISTOIRES, DES PETITS MOTS, DES DEMANDES D'INFOS, etc...Dans l'ordre alphabétique et avec leurs adresses d'aujourd'hui: ACHIM J & A; ANDRIEUX/MARIN Rose; BERGER J-M; CALAS M; CLEMENT V; DORIDANT B; DROUARD L; DURAN/CLEMENT J; FEUGIER/NEGGIA M; FILIPPI A; FLORES G; FREI/FANKHAUSER E-M; GALIANA A; GAMBINI G; GAUTHIER H; GODRILLE B; GOULLIOUD G; GUYARD G & N; HASSELBERGER/DESCHELETTE P; HUMBEL/REYNAUD; HUTTLER A; JUSNEL/PRIVEZ O; LADOS/HUTTLER M; LAFARGE/LERAIS C; LEBRE/MOUCHET J; LAMOLÈRE/HUREY G; LARMINACH R; LERAIS D; LOGATTO/MELOU J; LONCLE/DOMPER M; MAJORELLE/CHOMEL de JARNIEU J; MASANEI/FLORES  S; NAGEL E; PELOIX R; ROMERO M; SIMON M; TRUPHEME P; WEIRICH M; 

PAGE 9, UNE HISTOIRE: LE FIGUIER QUI FUME, PAR MAURICE CALAS;

P1100992 Magnifique histoire, très évocatrice de son époque. Pour lire la suite, il faut se procurer la revue.

Maurice_Calas_Jean-Pierre_Mreches

Maurice CALAS l'auteur et Jean-Pierre MRECHES se retouvent au Moussem et se racontent leurs souvenirs. Merci à Maurice de les écrire et de les partager.

PAGE 10, UNE HISTOIRE DE SORCIÈRES PAR DANIEL LERAIS

Notre-sorciere-bienaimée

Daniel-lerais-et-catherine

Merci à Daniel LERAIS de dévoiler Baba Aguerba et Aïcha Kandicha à ceux qui ont acheté la Revue ou l'ont empruntéà un ami marrakchi.

Daniel Lerais et Catherine Lerais/Lafarge à un récent Moussem

PAGE-11---HISTOIRE-DE-L'ENTREPRISE D'ANISETTE CRISTAL LIMINIANA.

Cristal-Liminiana Merci à la famille Vasserot de faire profiter les moussems de ses stocks d'Anisette.

PAGE 12, LES TRAVAUX AU CIMETIÈRE EUROPÉEN

Cimetiere-Jose-pierre-garcia Joseph Pierre GARCIA annonce qu'un très généreux donateur français va financer les travaux. Pour en savoir plus, il faut se procurer la revue Salam Marrakech.

PAGE 13 - LES BOULISTES AVEC VINCENT CLÉMENT

boulistes-clement 

PAGE 13:L'ESCAPADE À NOGARO (GERS) DES ANCIENS DE MARRAKECH 15 au 17 AVRIL PROCHAIN.

Georges-Stachewsky

 

 

RESTE QUATRE CHAMBRES DOUBLES, téléphoner à JO STACHEWSKY 06 74 60 80 07

escapade-a-Nogaro Pour en savoir plus voir --> le blog

PAGE 14: PAGE RETRO AVEC LE MOUSSEM 1983, DES SOUVENIRS DES PREMIERES MAISONS DE 1914 AU GUÉLIZ ET DE LUTTE GRECO-ROMAINE EN 1947

MOUSSEM-1983 On reconnaitra Robert Lucké le bras levé vers le photographe, accroupi Georges Vamvadelis et d'autres. En juin 2015, 32 ans après le Moussem des anciens marrakchis continue...

Moussem-18-19-JUIN-2016-Avignon-Lasouvine Sur la page aussi Henri et Gustave Michaux à cheval, les Ets Fraisse, la coupe gagnée par Lucien Rietmuller.

PAGE 15: PHOTOS D'ÉQUIPES SPORTIVES ANNÉES 50, FOOT, BASKET 51 ET LYCÉE MANGIN 56.

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PAGES 16-17: LOUANGES SUR LE LIVRE D'ELSA NAGEL "C'était hier à Marrakech"

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Recension d'articles de: Strasbourg Magazinz; Dernières nouvelles d'Alsace, La Tribune de Marrakech, Telquel Maroc, Revue Zamane Maroc, VH Magazinz Maroc..  

PAGE18: CARTE POSTALE ANCIENNE ET MAGNIFIQUE PROSE DE JEAN ORIEUX SUR MARRAKECH

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 Pour voir la carte et la prose du professeur Orieux, une seule solution voir la revue.

PAGE 19: LISTE DE SOUTIEN

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Est-ce que votre nom est sur la liste des anciens marrakchis qui soutiennent Salam Marakech et l'association ?

PAGES 20, 21 & 22: RÉCITS DU MOUSSEM 2015 ET PHOTOS DES HEUREUX GAGNANTS

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PAGE 23: DE MARRAKECH À TEBESSA PAR RENÉ MERLE

P1110005 Une histoire qui confirme que le monde est petit pour les Marrakchis

PAGE 24: PROCHAIN MOUSSEM 19 JUIN 2016 ET COIN DES POÈTES

awatif elberdaï

En particulier un poème de Georges Florès intitulé"Mémoires d'un cancre" Lycée Mangin 1950-57.

Par ailleurs l'annonce de l'élection d'Awatif Berdaï (épouse d'Aziz Cherkaoui) comme 9e Vice-Présidente chargée de la coopération décentralisée. Le Président (maire) étant Mohamed Larbi Belcaid.

Nous félicitons cette amie qui nous a reçu en 2013 à Marrakech et qui est venue en 2012 au Moussem sur l'île de la Barthelasse à Avignon.

P1110006

LES ANCIENS DE MARRAKECH SONT INFINIEMENT RECONNAISSANT À ROBERT LUCKÉ POUR CE LIEN ICOMPARABLE QUE CONSTITUE "SALAM MARRAKECH" ET TOUTES LES INITIATIVES DE RENCONTRES À AVIGNON, MARRAKECH OU AILLEURS. OUI MERCI ROBERT, MERCI À TOI ET À TOUTE L'ÉQUIPE POUR CE QUE TU FAIS POUR TOUS ET POUR CHACUN EN NOUS PERMETTANT DE RETROUVER NOS RACINES ET NOS AMIS. ABONNONS-NOUS, RÉ-ABONNONS-NOUS.

LYCEE MANGIN, RETROUVER DES PHOTOS DE CLASSE DES ANNÉES 50

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LES RECONNAISSEZ-VOUS ?

ROGER BEAU NOUS CONFIE PLUSIEURS PHOTOS DE CLASSE 

CERTAINES SONT DATÉES, D'AUTRES PAS

CERTAINES ONT DES LÉGENDES À COMPLÉTER PAR DES NOMS ET DES PRÉNOMS

RETROUVER DES NOMS NOUS AIDE À FAVORISER LES REPRISES DE CONTACT ENTRE AMIS D'AUTREFOIS

SI VOUS AVEZ D'AUTRES PHOTOS DE CLASSE, D'UN AUTRE LYCÉE, COLLÈGE OU ÉCOLE, ELLES SONT LES BIENVENUES...

Nous commençons en 1949 avec une photo de 5eIV  communiquée par Jusnel1949 02 5èIV (Photo Jusnel)

De haut en bas et de gauche à droite: rang du haut: QUISFIT, X, Ahmed TOUNSI, JPierre MRECHES, X, X, X, JJacques JEUNEHOMME, X, X, X; Rang du milieu: X, X, X, X, X, X, X, Michel LANGLADE, X, X, X; Rang devant : X, X, X, X, Monsieur BATTE, professeur de musique, X, X, X, X, X.

Qui se souvient de Monsieur Batte et des élèves de cette classe ?

La classe suivante est de 1951, il s'agit d'une 4e 

1951 11 Lycée Mangin 4° (!) Hazan André_1 Il s'agit de la classe d'André Hazan. De haut en bas et de gauche à droite: rang derrière : André HAZAN, Jean-Pierre VINAY, X, X, X, X, X, X, Bernard MOULINOU; rang devant: X, SANANES, SANANES, VÉROLA, ROUSSEAU, du COLOMBIER, X, X.

Une photo oginale de 1953, une seconde ?

1953 11 (supposé) Mangin seconde Exclusivement masculine avec pantalons plus ou moins courts. De gauche à droite: devant:  X,X,X,X,X, Pinhas BENYAYER, Alain ROUTIER; deuxieme rang: SANANÈS, X, X, Francis FRASSATI, X;  Au fond lunettes noires : QUISFIT ?

 

Classe de 2eIV en 1953

 

1953 11 Lycée Mangin 2°4 Hazan André Une classe avec André Hazan : De gauche à droite, rang du haut: X, X, X, X, X, X, X, X; rang du milieu: X, X, André HAZAN, SAULEY, X, X, X, X; Rang assis: X, Georges SANANES, X, X, X, X, X, X.

Une classe de 1ere en 1954 

1954 11 Lycée Mangin 1ère Hazan André_4 Classe de André Hazan. On remarquera les filles en minorité. Rang du haut: X, X, X, X, X, X; Rang des filles: X, X, X, X, X, X, X, X, X, Rang assis: X, X, X, X, X, X, X, X, André HAZAN, X.

Classe de Scienses Ex en 1955

1955 11 Lycée Mangin SE Hazan André_5 Classe de André Hazan. 

Rang du haut: X, X, André HAZAN, X, X; Rang devant: X, X, X, X, Professeur xX.

3 Photos de classe de Marijo Battesti

Classe 1, année 1954-55 en 3e

Mangin1 De haut en bas et de gauche à droite: Rang du haut: X, X, X, X, X, X, X, X, X, X; Rang du milieu: JJacques BERTRAND, Monique COUTARD (+), Josiane GUY, Marijo BATTESTI, X, X, X, X, X; Rang devant: Anne-Marie MAHINC, X, X, X, Professeur, X, X, X, Nicole PAU.  Merci d'indiquer dans les commentaires les noms des autres élèves reconnus

Classe 2, année 1955-56 en 2e

mangin2De haut en bas et de gauche à droite: Rang du haut: X, JJacques BERTRAND, X, X, X, X, X, X, X; Rang devant: X, X, Marijo BATTESTI, X, X, X, X, X, X.

On dirait un Cadart en haut à gauche.

Classe 3 , année 1956-1957 en 1er

mangin3 De haut en bas et de gauche à droite: Rang du haut: BENEDETTI, Jean-Jacquers BERTRAND, Josiane GUY, x, x, x, x; Rang devant: X, X, X, Professeur, X, X, X, X. Merci à Marijo Battesti pour ces trois photos. Elle retrouve avec plaisir au Moussem d'Avignon plusieurs de ses anciens condisciples.

 Battesti-marijo-juin2014On reconnait Marijo à droite, JJacques Bertrand, son frère Gérard, Nicole Pau, Jacqueline Lèbre,... avec quelques années de maturité en plus.

Une classe de 6eVIII en 1956 

LM-1956-6e8 De haut en bas et de gauche à droite:Rang du haut: X, X, X, X, X, Samy GOZLAN, X, X, X, X, DELOYA?, Paul GRAMMATICO, Bernard HUTTIN, X; Rang du milieu: LE CORNEC, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X; Rang assis devant: X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X. (Voir le commentaire de Bernard Huttin

Si vous détenez les mêmes photos avec une meilleure définition, merci de les faire parvenir au blog

Merci de nous faire profiter des souvenirs de votre mémoire

LA BASE 707 EN 1940 - HISTOIRE D'UN JEUNE ÉLÈVE PILOTE

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LA BASE DE MARRAKECH EN 1940

Marcel_Monjean_ pilote-MRK

GRÂCE AU CARNET DE VOL D'UN JEUNE ÉLÈVE PILOTE NOUS RECUEILLONS DES RENSEIGNEMENTS SUR LA BASE DE MARRAKECH EN 1940.

Après la déclaration de guerre à l'Allemagne, Marcel MONJEAN s'engage à 19 ans le 3 septembre 1939. Il a déja  son brevet de pilote d'avion de tourisme depuis aout. Il est orienté vers la base aérienne BA109 de Tours le 9 décembre 1939. Le 22 décembre il suit une formation rapide à l'école de pilotage de Cholet. À la suite de cette formation il est envoyéà Marrakech comme élève pilote militaire et la commence le 11 janvier 1940.

Nous avions peu d'éléments sur la base de Marrakech et la formation des pilotes en 1939-40. Nous savions qu'en 1939, l'escadrille 2/63 équipée depuis avril de bimoteurs bombardiers Amiot y a son port d'attache. Elle sera dotée un an plus tard des nouveaux Glenn Martin 167 américains. Le pilote Jean Hippeau a partagé ses souvenirs de la Base en 1939.

En fait nous n'avions pas de témoignages concernant le 1er semestre 1940, époque pendant laquelle Marcel Monjean y est élève pilote. En revanche pour le deuxieme semestre 1940 nous avons plusieurs témoignages.

Nous savons par exemple que le Capitaine Plique effectua le  regroupement des LeO 451 du Groupe lourd II/23 entre le 25 juin et le 19 aout 1940. Nous avions dans le même temps de juin à octobre 1940, les souvenirs et photos de Guy Maumont, alors jeune mécanicien avion. Jean Kiechel aussi mécanicien arrive à Marrakech en novembre 1941 où il est affecté au GAR 1/52 que nous connaissons aussi par le pilote Emile MAIRE.  L'école de l'Air n'avait pas encore été transférée de Salon à Marrakech. Cela n'interviendra qu'en 1943 à la suite de l'occupation par les nazis de l'ex zone libre. Nous en avions fait l'historique . École d'application du personnel naviguant (EAPN) dès janvier 1943.

Les documents concernant notre jeune élève pilote nous renseignent sur la vie de la Base et notamment sa Division d'Instruction pendant la courte période du 1er semestre 1940. 

Marcel Monjean avait fait une courte formation de pilote d'avion militaire à Cholet

L'EEP 30 (École élémentaire de pilotage) de Cholet dépendait de l'EAP 14 (École auxiliaire de pilotage) d'Angers, laquelle dépendait de l'EPP1 (École principale de pilotage) d'Étampes.

La base de Marrakech (BA 207) avait une École principale de pilotage (non numérotée) mais qui fonctionnait sous la même organisation que les bases d'Étampes (EPP1) ou Avord (EPP2) ou Istres (EPP3).

ORGANISATION D'UNE EPP (depuis octobre 1939)

Une EPP était organisée comme suit : Commandement, Division instruction au sol, Division d'instruction aérienne et Compagnie administrative.

  Les appareils étaient affectés à la Division d’Instruction Aérienne qui comprenait : 

- 25 chasseurs monoplaces (MS.406, MB.151/152 et quelques D.500),
- 20 biplaces d’entraînement (HD.182, LeO.20)
- 5 Caudron C.635 Simoun,
- 22 NAA-57 biplaces de perfectionnement.(ancêtre du T6)

Le cursus durait 4 mois et une EPP accueillait 75 élèves tous les 2 mois ; il y avait donc en principe 300 élèves simultanément en formation. La formation était complétée par une spécialisation en Centre d'Instruction CI (CIC pour la chasse, CIB pour Bombardement, CIR pour le Renseignement)

Dans les faits, le cursus des titulaires du brevet de pilote de tourisme était de 5 mois et celui qui débutaient sans ce brevet avaient une formation de 11 mois. Puis une autre organisation vint créer les Centres d'instruction ( CI ) et les associer aux EPP afin de permettre une affectation plus rapide des pilotes dans les unités combattantes.

La Base de Marrakech en 1940 était organisée en EPP. Elle portait le nom de "Base École de Marrakech, École Complète de Pilotage"

Nous savons que Marcel Monjean est arrivéà Marrakech le 11 janvier 1940 et son carnet de vol nous indique qu'il était Élève pilote et qu'il vola sur Luciole 3 la première fois le 26 janvier 1940, avec son moniteur l'Adjudant de Gabory qui devait se tuer avec son avion dans un accident quelques jours plus tard.

carnet de vol papa page 11

Son Carnet individuel des services aériens ou carnet de vol indique tout cela en première page. Cependant sur la dernière page (à gauche) apparaissent son cursus de pilote avant son arrivée à Marrakech. D'abord dans le civil, 1er degré obtenu à 17 ans et 2e degréà 19 ans avec son brevet de pilote sur avion de tourisme n°9394 et un total de plus de 60 heures de vol. Puis après la réquisition de l'école de pilotage de Cholet par l'armée, suite à la déclaration de guerre, sa mobilisation le 3 septembre et sa formation complémentaire à l'École élémentaire de pilotage de Chôlet  avec quelques cinq heures de vol qui lui valurent sa mutation à Marrakech pour se perfectionner sur d'autres avions militaires.

Son carnet individuel de vol comprend des renseignements sur l'École de Pilotage de Marrakech, qui a rang d'École Principale de Pilotage, avec les noms des officiers et des moniteurs, ainsi que les avions surlesquels s'effectuait la formation. On y découvre aussi que le terrain de Sidi Zouineétait déjà urilisé pour la formation des pilotes en 1940.

Le Commandant de l'EPP, à l'époque le Lt-Colonel Bignolas, était aussi le commandant de la Base aérienne de Marrakech BA 207 (Ce n'est qu'en 1949 qu'elle devint BE707). Il avait sous ses ordres le Capitaine Truchement qui commandait ce qui deviendra plus tard la DI et qui à l'époque s'appelait la Division d'Instruction Aérienne (DIA). Le jeune pilote prendra dès la première minute de vol les commandes de sa Luciole3 avec son premier moniteur l'Adjudant de Gabory comme observateur.

Le nom complet de son moniteur était Alain Le Taillandier de Gabory. Il est mort pour la France le 29 mars 1940 à la suite d'un accident avec son avion. Il était né au château de Virsac en Gironde en novembre 1911 et laissait de nombreux orphelins dont certains firent de brillantes études. L'un fut Préfet du Val de Marne.

Le Lt Colonel Alphonse Bignolas venu de la Cavalerie est passé dans l'Aviation en 1918 en devenant pilote. Le Capitaine Jean Truchement venu aussi de la Cavalerie est passé dans l'Aviation en 1915, mais fit un long séjour à l'hôpital. Il prit une retraite active à Marrakech où il est mort en octobre 1960. Sa tombe se trouve au cimetière européen du Guéliz. Il habitait 24 rue Bab Agnaou.

carnet de vol papa page 11-3 C'est avec la formation de l'Adjudant de Gabory que le jeune élève pilote effectura son premier laché le 2 février sur M315. Il ne savait pas que son moniteur allait se cracher huit semaines plus tard. Il connaitra aussi d'autres moniteurs: les sergents Jouville, Ruyssen, Guise (tué en service commandéà Bergheim  le 4 novembre 1944) et Davan. Le Capitaine Truchement est remplacéà la tête de la DIA par le Commandant Duparc ? En plus du M315, il pilote le 162, le 201, le 135.

En mars ses moniteurs sont le sergent Davan et l'Aspirant Rabion, il pilote sur M315, H182, M230, Il s'exerce àSidi Zouine les 4, 8 et 29 mars.

Les élèves pilotes se retrouvent à la piscine le dimanche

Monjean-Marcel-mai1940-piscine-Mrk Il s'agit probablement de la piscine qui se trouvait vers le casino à moins que ?

En avril il est avec de nouveaux moniteurs, le Sergent Chaudrine et l'Adjudant Baron sur M315, M230 , Potez 25. Il passe les épreuves du brevet du 17 au 20 avril.

Marcel-Monjean-MRK-1940_1 A l'abri du soleil implacable

En mai il poursuit avec l'Adjudant Baron sur Potez 25, puis avec le Sergent Abdies sur M230. Le Lt-Colonel Bignolas est remplacé par le Capitaine Ducos et la DIA est commandée par le Capitaine Moncey (décédé de maladie en aout 1940, Base aérienne 116 Luxeuil-St Sauveur)

Monjean-Marcel-piscine-mai40

En juin il est instruit par le Sergent Bouquillard (mort pour la France en mars 1941, abattu en vol - Squadron 245) et l'Adjudant-Chef Ortoli sur North American Aviation (les précurseurs des T6 étaient deja à Marrakech en 1940) puis avec le Lt Caulier.

Le Capitaine Ducos commande la DIA et le Lt Rouzaud commande provisoirement le 2e groupe d'Instruction. Il est affectéà la base aérienne de Bizerte BA 205 à la date du 18 juin 1940.

A l'issue de sa formation effectuée à la satisfaction de ses chefs, le 1er juillet 1940, il est proposé par le Lt-Colonel Bignolas, pour être promu au grade de Sergent. Mais le Général Noguès commandant les armées au Maroc avait suspendu toutes les promotions à la date du 30 juin.

démobilisation-Monjean-1940

Par la suite Marcel Monjean est affectéà la BA 205 - Bizerte (Tunisie) nais la démobilisation vient quelques semaines après le 23 septembre 1940

 Il rentre en France et se marie en mai 1942

Monjean-15 11 41 avec maman et grand père et grand mère Le pilote MONJEAN avec sa femme et ses beaux parents en région parisienne

Résistance: Monjean est dans la Résistance depuis mai 1942 jusqu'en juillet 1943 au sein du mouvement "France combattante". Ensuite, il est au Front National de la Police jusqu'en aout 1944. Son unité est chargée de la Défense de la Cité. Il est Gardien de la Paix dans la Capitale, secteur sud, 2e compagnie de circulation

Il ne parlait pas de cette période, mais ses fils ont obtenu quelques paroles:  "Je crois qu'après la démobilisation mon  père a été actif à partir de 1943 dans la Résistance sous le pseudo de James, mais il ne voulait pas en parler car disiat-il "ce n'était que son devoir". Un jour en se lâchant il m'avait dit qu'il avait failli se faire prendre par la Gestapo, car il devait effectuer un vol ??  Un de ses compagnons avait été pris par la Gestapo, car il s'était endormi, caché dans un avion "

Lors de la reprise de Paris, dans la semaine du 18 au 25 aout 1944, il est Franctireur F.F.I. et prend une part active à la Libération de Paris. Le 19 aout, 2000 policiers résistants s'étaient emparés de la Préfecture de police. Le lendemain ils prirent l'Hotel de Ville. Puis les FFI encerclent les îlots de réssitance allemands. La ville de Paris une fois libérée, le commandement FFI rend les policiers résistants à la Police parisienne: 177 d'entre eux sont morts dans ces combats.

Marcel MONJEAN a continuéà exercer dans la Police parisienne, renonçant à devenir pilote dans le privé. C'est là qu'il a effectué et terminé sa carrière. Il est décédé en 2007.

Merci à la famille MONJEAN qui nous permet de connaitre un peu mieux comment fonctionnait la formation des élèves pilotes à Marrakech pendant le premier semestre 1940.  Le blog et les anciens de Marrakech lui en est reconnaissant. En retour, des lecteurs du blog pourraient échanger avec elle sur les souvenirs des Résistants de la "France combattante", du "Front national de la Police, section Paris-sud" et des FFI ? Est ce que le pseudo de JAMES est connu dans la résistance ?

Si d'autres familles disposaient d'informations ou de photos sur la Base aérienne de Marrakech à cette époque, celles-ci seraient les bienvenues et pourraient être publiées soit dans les commentaires, soit sous la forme d'une nouvelle page du blog.

 

EN MONTANT VERS PÂQUES

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ÉCOLES DE MARRAKECH

L'ÉCOLE NOTRE DAME DES APÔTRES RECRUTAIT LARGE

NDA__1099 C'était quand ? Blandine envoie une photo de classe de Notre Dame des Apôtres de Marrakech.... de la part de Martine INGUERES, née LAVIERO.. Elle est assise au premier rang , la deuxième à partir de la droite...
Rang du haut: Soeur X, X, X, X, X, X, X, X, X; Rang du milieu: X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X, X; Rang devant: X, X, X, X, X, X, X, X, X, Martine LAVIERO, X.

Qui aidera Martine à retrouver les noms de ses camarades ?

Qui nous racontera des souvenirs et nous parlera de l'uniforme ?

UNE CLASSE DE NDA EN 1947

NDA-1937-431

 

Qui se souvient de ces personnes et de leurs familles ? Claudine DEGOIX, MILLER, Colette GREMILLET, MELSCHOFT, MAUBOS, FILIPPI, CABONNEL,... ?

Pour d'autres photos --> NDA 

DU CÔTÉ PROTESTANT, L'ÉCOLE DU DIMANCHE

ecole_du_dimanche Devant l'ancien temple de l'Hivernage, fermé en 1980. De haut en bas et de gauche à droite:

Rang du haut: Fernande et Gérard QUARMENIL,Rosemarie FANKHAUSER, X, Gabrielle CHAVANNE, Robert BERTRAND, Alain GRENIER, Jacques VIALA, Marthe HUILLE.

Rang moyen-haut: Alain TORRENTE, Alain DUCOU, Maryline TORRENTE, Jacques PERRENOUD, Annie GRENIER, Manon de TONNAC, Anne-Marie LESTRINGANT, X, X, Thierry de TONNAC;

Rang moyen : Eric de TONNAC, Luc VIALA, André BERTRAND, X, Isabelle LESTRINGANT;

Rang devant: X, Pierre-Yves LESTRINGANT, X, X, Claire VIALA, X, Marguerite FANKHAUSER, TORRENTE, X de TIENDA, Véronique de TIENDA, X de TIENDA.

 Merci de compléter les noms et les prénoms.

UN GROUPE DE L'ÉCOLE DU DIMANCHE EN 1949-50

Ign__ball20

De haut en bas et de gauche à droite: Debout les monitrices Igné BALL et Solange MAUTNER;  Rang debout: Odile PERRIER, François de MONDENARD, Monique DUCOU, Betty BALL, Joelle MOEGLIN, ROUSSEAU, Daniel MULLER, X; assis devant Robert BERTRAND, Raymond PERRENOUD.

 

"NOUVELLE PHOTO" DE LA TARGA PRISE EN 1939.Targa_Pacaut_Rene

La fête de la Saint-René ne passait pas inaperçue à La Targa. 

René PACAUT et René DARIEUSSEC étaient parmi les premiers arrivés à Marrakech avec le Maréchal Lyautey en 1912. Cette photo ira rejoindre celles de La Targa prochaine- ment.

Qui nous parlerait des familles Pacaut et Darieussec à La Targa ?

blog-suivre-montant-vers-pâques

Votre blog vient d'être remarqué par Canalblog qui l'a sélectionné parmi les blogs à suivre. C'est toujours un encoura-gement d'être ainsi distingué.

Bonne montée vers Pâques à ceux qui célèbrent la crucifixion sur le Golgotha le vendredi saint et fêtent la résurrection du Christ le dimanche de Pâques à Jérusalem !

 

AUGUSTE RENOIR - L'ÉCOLE PRIMAIRE AU PIED DU DJEBEL GUELIZ

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ANTOINE_GÉRARD

NOUS PENSONS À BRUXELLES, ET À TOUS LES ENDEUILLÉS ET BLESSÉS DES ATTENTATS. Pour nous anciens de Marrakech, nous demandons à Antoine GÉRARD, le fils de l'ancien Consul de Belgique à Marrakech de transmettre notre sympathie au peuple Belge. Antoine GÉRARD, autrefois élève au Lycée Mangin, dans la même classe que Jean-Pierre MRECHES et Roger BEAU, pris en photo lors d'un Moussem à Avignon. 

Auguste_Renoir-_Autoportrait-1879

UNE DOUZAINE DE CLASSES DES ANNÉES 1969 à 1972 À l'ÉCOLE AUGUSTE RENOIR DE MARRAKECH

VISAGES DE PLUSIEURS INSTITUTEURS ET INSTITUTRICES

Autoportrait de l'artiste Pierre-Auguste Renoir en 1879

CLASSExDExPIERRExYVESxBEAU - MATERNELLE EN 1972-73

1972-73-Maternelle Renoir PYB Qui reconnaitra les visages des maîtresses et des élèves ? Pierre-Yves est le premier à gauche rang assis devant. Merci à lui pour ces photos de classe que ses anciens condisciples recherchent peutêtre. L'une des maîtresses est Maryline Torrente/Ducou.

PIERRE-YVES BEAU UN AN PLUS TÔT EN PRÉMATERNELLE 1971-1972

1971-72 Prématernelle RENOIR PYB Autres maîtresses et élèves à nommer. Qui identifiera les visages ? Pierre-Yves est le 13e en partant de la gauche rang du haut. L'une des maîtresses est Marie-France Béchara/Dautriche. (voir commentaire de Marcel Martin

COURS MOYEN 2 -ANNNÉE 1970

Renoir-70-CM2-Magiorani-Cecile Écrire les noms et prénoms dans les commentaires

COURS MOYEN 2 - ANNÉE 1970

Renoir-70-CM2-Friggeri Merci d'écrire les noms dans les commentaires.

COURS ÉLÉMENTAIRE 2 - ANNÉE 1970

Renoir-70-CE2-A-Midi Dans les commentaires, prière d'inscrire les noms et prénoms

COURS ÉLÉMENTAIRE 1 A - ANNÉE 1970

Renoir-70-CE1A-Caillet Qui se reconnaîtra ?

COURS ÉLÉMENTAIRE 1 B - ANNÉE 1970

renoir-70-CE1B-Abouhodaifa Les reconnaîssez-vous ?

COURS ÉLÉMENTAIRE 1B - ANNÉE 1970

Renoir-70-CE1B-Pacull Ecrire les noms et prénoms dans les commentaires.

COURS PRÉPARATOIRE - ANNÉE 1969

Renoir-1969-Pacull-CP-c Qui reconnaîtra la demoiselle à l'ardoise ? et les autres ?

COURS ÉLÉMENTAIRE 1 - ANNÉE 1969

Renoir-69-CE1b-Midi-Dauce Quelle est la maîtresse ? Qui tient l'ardoise sur les genoux ?

COURS MOYEN 1 - ANNÉE 1969-1970

Renoir-69-CM1-Friggeri Qui identifiera le maître et les élèves ?

MATERNELLE - ANNÉE 1969-1970

Renoir-69-70-Matern-Jeunet  Qui se souviendra des visages?

Merci de rajouter des photos de classe de l'École Renoir. On trouvera plusieurs classes des années 1959-1966, ainsi que des enseignants présents en 1970 par:  ce lien

QUELQUES VISAGES D'INSTITS POUR ÉVOQUER LES SOUVENIRS

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Instit-Renoir-70-CM2

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Merci d'identifier les visages dans les commentaires et de partager vos souvenirs...


LE THÉÂTRE À LA BASE ÉCOLE 707 EN 1956

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QUAND LES SOUVENIRS DES UNS RÉVEILLENT CEUX DES AUTRES..

Le blog a déja publié des témoignages et des images sur les activités culturelles et notamment théâtrales à Marrakech au milieu du XXe siècle. Ces souvenirs partagés, empreints d'émotion, en amènent d'autres, comme par contagion, pour enchanter notre mémoire:

Bonjour, à la faveur d'une recherche sur le blog, j'ai retrouvé une photo sur laquelle apparaît Alain Colas, alors tout jeune garçon. Acteur dans cette pièce moi-même je possède d'autres clichés et le programme de cette manifestation sur la BASE. Comment entrer en contact éventuellement et échanger lorsque vieux ringard on à des sueurs froides devant un PC. Coordonnées postales peut être si cela existe encore ? Merci et bravo pour votre travail à la lecture duquel je consacre beaucoup de temps et de plaisir. Amicalement, Bernard Godbille.

Bernard a été mis en relation avec Alain COLAS grâce au blog et il a envoyé des documents que nous n'avions pas encore.

ON PURGE BÉBÉ, PIÈCE DE GEORGES FEYDEAU - BE 707 - MARS 1956

godbille2 N°1

godbille3 N°2

godbille4 N°3

godbille5 N°4

godbille6 N°5

godbille7 N°6

godbille8 N°7 Les acteurs saluent le public sous les applaudissements à la fin de la représentation.

Jacqueline GARNIER dans le rôle de Julie FOLLAVOINE, Janine DUBOS dans les rôles de Rose et de Mme CHOUILLOUX, Bernard GODBILLE dans le rôle de Mr FOLLAVOINE, Lucien DOUROUX dans le rôle de Mr CHOUILLOUX, Alain COLAS dans le rôle de Toto FOLLAVOINE, André PEIGNEUX dans le rôle de TRUCHET.

godbille_couv-2_3  Le programme pieusement conservé par Bernard est devenu une relique fragile. Une autre pièce "LE CHAUFFEUR" de Max MAUREY fut jouée en première partie. Une seule photographie en garde le témoignage.

godbille9 N°8

Janine DUBOS, dans le rôle de Me NOCK, Jacqueline GARNIER dans le rôle de VICTOIRE, André PEIGNIEUX dans le rôle de Mr NOCK, Richard MONTAL dans le rôle d'ALCIME, Philippe BOURG dans le rôle d'ERNEST, Henry RIBAULT dans le rôle de FILFER.

Bernard GODBILLE surnommé affectueusement Nanard avait beaucoup de soutiens qui ont signé son programme

godbille_couv-4

Avec tous nos compliments de la part des supportrices assidues de l'orchestre:1  Gisèle X, Rolande X, Geneviève X, Paulette X, Gilberte X, 2 des conducteurs de voitures.. , 3 du pianiste de l'orchestre ..

LA CHORALE à la Chapelle en 1955

À ces souvenirs de théâtre de mars 1956, Bernard en ajoute une autre de la chorale en 55 avec une photographie assez nette pour reconnaître des visages. Il s'agit d'une sortie de répétition après l'office du dimanche. Mme Ferry a été reconnue avec ses lunettes dans la main droite.

godbille10 Devant la chapelle de la Base: Comme souvent les divas reçoivent des bouquets de fleurs.

De gauche à droite, premier rang: X, X, X, X, X, X, Me FERRY, Me X, X, X.

deuxième rang: X,   X, X, X,   X, X, X.

 Merci à Bernard pour ces documents porteurs de souvenirs, évocateurs aussi d'autres pièces de théâtre à la Base ou au Palace ou au Casino. Nous invitons les lecteurs du blog à compléter cette page de leurs témoignages sur le théâtre et le chant choral à cette époque.

DISPARITION DU PROFESSEUR PIERRE ORIEUX

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ARMELLE ORIEUX, SA FILLE, NOUS APPREND LA TRISTE NOUVELLE

Chers amis et anciens élèves de Pierre Orieux, j'ai l'immense tristesse de vous apprendre la nouvelle du décès de mon père Pierre Orieux survenu le 7 avril 2016 à la Réunion où il vivait avec moi depuis quelques temps. Il a été jusqu'à la fin cet homme pétri de bonté et de lumière, fin lecteur et amoureux de la vie que vous avez connu et aimé. Jamais il ne s'est départi de son magnifique sourire et même si son cerveau était comprimé par un méningiome de la taille d'un poing, il lui restait tant de compréhension et d'humanité qu'il a continué de communiquer à tous ceux qui l'approchaient sa paix et sa sérénité incomparables. Il ne vous a jamais oubliés...puisse-t'il continuer de vivre dans vos mémoires...Votre amie, Armelle Orieux

Pierre-Orieux-2009 

Pierre Orieux en 2009

Professeur au LVH dans les années 58-68, il a laissé de nombreux amis parmi ses anciens élèves de Marrakech.

Nous éprouvons une grande tristesse à la nouvelle de la disparition de ce professeur aimé et exprimons à Armelle, toute notre sympathie dans cette épreuve.

Le blog recevra les récits de souvenirs en hommage à Pierre Orieux que vous pouvez envoyer au webmaster par le lien "contacter l'auteur", en haut et à gauche de cette page. Vous pouvez aussi exprimer vos condoléances dans les commentaires en bas de page. Ils seront transmis à Armelle et à sa famille.

ESCAPADE DE MARRAKCHIS À NOGARO 15-17 AVRIL 2016

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SOLENCA À NOGARO 15-17 AVRIL 2016 

Georges Stachewsky, qui a organisé cette rencontre, fort agréable dans un village du Gers qu'il connaît bien, nous raconte ces journées ensoleillées et les illustre de photos. Annie et Roger Beau apportent d'autres photos pour se souvenir de cette rencontre.

666-notre salle

1er  JOUR

Le vendredi matin nous avons accueilli la trentaine d’anciens « Mar-rakchis » dans le bel hôtel SOLENCA de NOGARO. Une grande salle joliment décorée nous était réservée pour le séjour.

670-Vanvadelis

 

Georges VAMVADELIS exposa sa petite collection de tableaux que tout le monde a pu admirer.

686-cave-nogaro À gauche Michel Darriet,

Après le déjeuner nous nous sommes rendus à la Cave de NOGARO pour une dégustation du Floc, apéritif régional et quelques vins du pays.

685-cave-nogaro

Notre guide nous expliqua le déroulement de la vinification. Quelle admiration devant ces immenses tonneaux d’Armagnac avec des âges antérieurs à 1980 !

687-boutique La Boutique

688-alambique Les alambics

 

 

2015 04 16 Nogaro 11

 

En rentrant à l’hôtel nous avons eu le plaisir de rencontrer le Maire de Nogaro Christian PEYRET qui est venu spécialement pour nous voir. 

2015 04 16 Nogaro 12 (1)

Il nous a parlé de son village de 2000 habitants avec bonheur et conviction. Il a développé les nombreux atouts économiques de Nogaro  et parlé des animations nombreuses et diverses qui font le plaisir de ses concitoyens.

2015 04 16 Nogaro 13  Une tablée

2015 04 16 Nogaro 14 La salle 

2015 04 16 Nogaro 16

 

 Les convives

 

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Cette journée s’est terminée dans une ambiance musicale avec une troupe de danseuses et danseurs gascons.

702-danseurs-gascons

Tout le monde s’y est mis pour apprendre quelques pas ce qui engendra beaucoup de rires et de joie sur la piste.

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2ème JOUR

Le lendemain matin nous nous sommes rendus dans une conserverie de canards que nous avons visité avec le maître des lieux. Un réel plaisir nous a envahi lors de la dégustation.

795-conserverie-canard-

 

797-conserverie-canard

Toutes sortes de produits réalisés à la ferme nous ont été présentés et ont charmé nos papilles, sans compter les éclats de rire dus à une présentation humoristique du maître de maison qu’on n'oubliera jamais.

Le samedi Annie et Roger Beau, rejoignent le groupe et prennent des photos du repas et de ses tablées. (Voir plus bas)

Le samedi après midi fut un peu plus calme avec la visite du Musée du Paysan Gascon.

799-groupe

Nous avons admiré les anciens matériels agricoles ainsi que tous les outils utilisés jadis par nos arrières grands pères. Cela nous a permis de constater la rapide évolution technologique depuis une cinquantaine d’années. La visite s’est poursuivie dans une charmante maison gasconne. Tout y était, la grande table de ferme avec ses chaises, les ustensiles de cuisine, la vaisselle etc. Nous sommes ensuite entrés dans une chambre dans laquelle se trouvaient des anciens vêtements masculins et féminins dont les culottes « fendues » que portaient nos grands mères : grosse rigolade dans la chambre ! Quelle surprise aussi lorsque nous sommes entrés dans une ancienne classe reconstituée avec le tableau noir, les bancs d’école, les livres de lecture et de calcul. On se croyait vraiment à l’école Renoir !

Une belle visite « instructive » de la vie de nos « anciens »

Au retour, j’ai présenté un Diaporama « Marrakech d’hier et d’aujourd’hui » pour avoir un aperçu de l’évolution rapide de notre belle ville rouge.

La soirée continua avec un repas gastronomique gascon évidemment. Un repas très apprécié en présence de notre « agriculteur conteur » du vendredi venu nous raconter quelques histoires gasconnes avec tout l’humour qu’on lui connaît. Notre dîner se termina avec des chansons basques qui ont séduit tous nos anciens Marrakchis. Quel Bonheur !

Après ces deux journées agréables nous nous sommes quittés le dimanche matin avec un peu de tristesse mais avec l’espoir de se retrouver l’année prochaine. Une petite équipe s’est déjà constituée afin de commencer àétudier notre prochain rassemblement. D’autres anciens Marrakchis venant d’autres régions pourront aussi nous rejoindre.

A bientôt mes amis Marrakchis avec mes remerciements les plus sincères et chaleureux pour votre participation.

Jojo de Marrakech

LES PHOTOS DU REPAS DE SAMEDI

2015 04 16 Nogaro 01 Table 1

2015 04 16 Nogaro 02 Photo 2

2015 04 16 Nogaro 03 Photo 3

2015 04 16 Nogaro 04 Photo 4: debout à droite Georges Stachewsky,

2015 04 16 Nogaro 05 Photo 5

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Photo 8

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Photo 9: Table des Seguin, Calas et..

2015 04 16 Nogaro 10 Photo 10

 

PHOTO SOUVENIR DEVANT L'HOTEL SOLENCA

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Merci à Georges pour avoir organisé cette rencontre amicale et touristique et permis à des anciens de Marrakech de se retrouver dans un cadre agréable. Les participants peuvent aussi compléter par leurs commentaires. Et ceux qui n'ont pas pu venir pourront exprimer leurs regrets et leur détermination à participer à la prochaine rencontre.

 

 

SOUVENIRS DE LA RENCONTRE D'AVRIL 2016 À NOGARO ET NOUVEAU PROJET..

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GEORGES STACHEWSKY NOUS A DÉCRIT LE PROGRAMME DE LA RENCONTRE DES MARRAKCHIS À NOGARO....

...AVEC CLAUDINE XIMA/LEMAURE NOUS NOUS ARRÊTONS SUR CERTAINS ÉPISODES DE CES RETROUVAILLES MÉMORABLES ... ET DONNONS RENDEZ-VOUS..  ...DANS UN AN AU PAYS BASQUE.

LORS DE CETTE RENCONTRE LES MARRAKCHIS VISITÈRENT UNE CAVE D'ARMAGNAC

P1030637-Boutique Quelques amis du blog photographiés par Claudine devant la boutique: de gauche à droite: Babeth Galibert, Anne Massart/Lalanne, Blandine Tarot/Vigour.

P1030639 (1)-Artagnan

SOUS LE REGARD BIENVEILLANT DE D'ARTAGNAN

Claudine commente: "Une rencontre en pays Gascon fort sympathique, très bien organisée par Georges Stachewsky et Bernadette .

Accueil amical à l'arrivée, avec pour chacun un petit pâté de canard à emporter, nous sommes "étiquetés" nom, prénom et origine de résidence.
Sitôt déjeuner visite des caves (vins, Armagnac et Floc de Gascogne) avec dégustation.
N'oublions pas notre célèbre d'Artagnan , fort romancé il est vrai , mais qui a réellement vécu dans ce pays."

P1030642 (1)-Barriques Philippe Lalanne , Roland et Babeth Galibert .

Les enfants de la Base 707 ne manquent pas une occasion de se retrouver que ce soit à Marrakech ou dans le Sud-Ouest, plus précisément au Pays Basque

P1030644 (1)-Lemaure-Phil Philippe Lemaure rêveur devant le nombre impressionnant de barriques. 

P1030641-Cuve Les immenses cuves

P1030638 (1)-alambics Les alambics aux cuivres rutilants.

Aussi, des anciens de la Base 707 ...

P1030645 (1)-Labartette ...Mr et Mme Labartette, toujours aussi dynamiques venus pour retrouver l'esprit de d'Artagnan et sa botte secrète !

L'ACCUEIL DE L'ORGANISATEUR

20160415_115536-accueil-Stache

"Georges Stachewsky nous accueille à l'entrée de l'hôtel, avec l'aide de Bernadette"

Jean-Claude Oustry qui fut élève au lycée Mangin et professeur au lycée Victor Hugo guette les nouveaux arrivants avec Georges et Bernadette.

P1030680 (1)-mousquetaire-enseigne

Claudine: "Tout au long de notre séjour nous avons pu nous régaler des spécialités de la région nombreuses et succulentes!

La visite d'une conserverie artisanale nous a ouvert des horizons. La présentation par le jeune propriétaire ( entr'autre conteur, chanteur , acteur amateur), pleine d'humour fut un régal auditif ..avant dê devenir un régal gustatif.
Il nous a tout fait goûter et expliqué la fabrication - toujours ponctué d'anecdotes savoureuses et drôles,  Foie gras de canards, confits, fritons, migrelines, rillettes, pâtés, saucisse confites au foie gras, etc... le tout arrosé par un petit blanc doux Mmmm.
il était 10h du matin ! mais "ça passait fort bien.
...Et à nouveau à table pour midi !"

P1030688 (1)-Blandine-resto Blandine Vigour et son époux venus d'Angoulème

P1030681 (1)-Galibert-Massart Philippe Lemaure, Anne Massart/Lalanne et Roland Galibert à la première table, derrière Jean Claude Oustry, Michel Darriet et...

P1030683 (1)-Labartette

Mr et Mme Labartette assis, Claudine Martinez/Calas debout et quelques oeuvres exposées de Vamvadelis
Claudine:"Un diaporama sur Marrakech HIER er AUJOURD'hui s'imposait pour une rencontre d'anciens Marrakchis.
Roger et Annie Beau sont venus nous rejoindre le Dimanche, et ont largement contribuéà commenter ces clichés "souvenirs".
Tout le monde a regardé et s'est "remémoré" avec grand plaisir.
....Puis ce fut encore le moment de se sustenter !!!!"

P1030647 (1)-Georges-micro "Le Maire de Nogaro (en noir) à côté de Georges nous a présenté sa ville d'environ 2000 âmes, mais ayant de nombreuses attractions: Arènes pour les courses de vachettes, circuit automobile célèbre permettant aux élèves stagiaires de s'exercer sur des formules 1 et motos de compétitions. École technique , école d'ingénieurs, collège , lycée, équipe de rugby, Aéroclub etc...."

P1030648 (1)-massart Anne et Roland

P1030684 (1)-Calas-Seguin Maurice Calas et Christiane Craviatto/Seguin

P1030686 (1)-Darriet Table Darriet - Oustry

P1030687 (1)identifier Claudine: "À l'extrème gauche Bernadette qui nous a accueilli avec Georges , et à côté la cousine de Léa De sotto (Léa était dans ma classe en CM1 au Guéliz)"

20160416_200632-assiette Un aperçu du contenu des assiettes!

Table "Notre table  Anne, Roland, Moi  Philippe Lalanne, Babeth."

20160416_200741_2-Table-Lemaure-Galibert Babeth, Philippe Lemaure  Anne Lalanne  /Massart  Roland Galibert ..

VISITE DU MUSÉE AGRICOLE GASCON

20160416_160542-Musée Pressoir

20160416_160533-Musee Un pressoir de quelques siècles...

RENCONTRE AVEC DE JOYEUX GASCONS

Claudine:"Heureusement que pour digérer tout cela un groupe folklorique fort sympathique nous a tous entraÎné dans leurs danses, en nous en expliquant à chaque fois le sens. 

P1030658 (1)-Danse Le groupe gascon

P1030653 Danse-folk(1) Coucou Anne! 

P1030662 (1)Danse-fplklo Roland Galibert entre dans la danse

P1030666 (1)-Danse-Folflor Philippe Lemaure aussi...

P1030673 (1)-Danse-Folklorique Babeth également sur la piste.

Claudine ajoute: "Le soleil a été en partie notre compagnon durant cette rencontre et nous nous sommes fait de "nouvelles relations ", entre-autre il y avait la cousine de Léa  Desotto , Léa était en CM1 au Guéliz avec moi.'

Échanges de mails avec plusieurs. Tout le monde a dit "à l'année prochaine !"

Donc au mois de septembre comme tous les ans nous allons sur la côte basque, et Jojo de MRK (son nom est pas possible !) doit venir nous rejoindre quelques jours , ainsi que Roland et Babeth Galibert, Anne Massart est sur place, et une autre participante de Nogaro qui habite Ciboure .
Ce "sommet" en vue de préparer une nouvelle rencontre au pays basque d'anciens Marrakchis.
Je dois avouer qu'Avignon ça nous fait loin pour un WE.  Les participants sont d'une génération "d'avant nous" et je n'y ai pas retrouvé de connaissances. La plupart sont dans le Sud-Est ,... étendons un peu la France!
La formule de Robert Lucké peut être légèrement modifiée, le principe des retrouvailles-souvenirs étant toujours la base.
En plus nous proposons une découverte partielle de la région et de sa spécificité.
Ce qui n'exclut en rien la rencontre de Salam de Robert, mais qui permet géographiquement à tout un chacun de faire un ou plusieurs R.V. dans l'année."
 
Merci à Claudine et à son groupe d'amis pour ce compte rendu tonique et pour ce nouveau projet de rencontre entre anciens marrakchis en 2017 au Pays basque ! Nul doute que de nouveaux participants seront conquis par la formule de JOJO  de Marrakech. Merci aussi à ceux qui donneront leur avis sur cette nouvelle formule de rencontre des anciens de la Ville rouge .

 

TOMBES DE MILITAIRES, MORTS PENDANT LA GUERRE DE 39-45, AU CIMETIÈRE DU GUÉLIZ

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LA CASERNE DU 2e RTM EN PHOTOS ET CARTES POSTALES

Avec l'anniversaire de l'Armistice du 8 mai 1945, nous faisons mémoire de tous ceux qui ont combattu pour la liberté et délivré l'Europe de l'déologie nazie. Le 2e RTM, parti de Marrakech en 1939, puis à nouveau en 1943 a participéà cette libération au prix de nombreuses vies. 

Le père de Jean-Michel, comme d'autres pères de lecteurs du blog ont servi au 2e RTM. Jean-Michel voulait repèrer l'ancienne caserne de son père sur un plan pour aller la voir lors d'un prochain pélerinage dans la Perle du Sud. Jean-Michel a quitté Marrakech à 13 ans et a conservé des cartes postales de 1941. Il s'agit de photos de Girardot, éditées à Vesoul.

L'ENTRÉE ET LE POSTE DE POLICE

2°RTM 2 -entree-et-poste-de-police

 Ici, le service de garde effectué par les élèves caporaux du Groupe d'Instruction en 1941. Cette entrée avait été photographiée par Félix en 1917 (Felix n°93 et 94). Dans l'axe s'aperçoit le monument central, le bâtiment de commandement, puis la montagne du Guéliz.

LA COUR CENTRALE

2°RTM 5 cour-centrale Le monument de la cour centrale

DRAPEAU ET GARDE AU DRAPEAU

2°RTM 3 drapeau-et-garde-au-drapeau La place centrale. Le drapeau du régiment et les différents fanions des compagnies.

LE BÂTIMENT DE COMMANDEMENT

2°RTM 4 -batiment-de-commandement Ce bâtiment, avec ses auvents, est caractéristique.

Mais ces vues ne nous donnent pas la situation du quartier Dupas (2eRTM), excepté la silhouette de la colline du Guéliz qui nous indique une direction. Déja en 1917 le photographe Félix publiait sur cartes postales la même entrée. Le 117e d'infanterie occupa ces quartiers en 1917-18 ( photos Félix n° 126, 127, 128 )

LE BÂTIMENT DE COMMANDEMENT EN 1917

82703395_o Photo Félix n°128

UNE PHOTO AÉRIENNE DE FLANDRIN VERS 1930

Caserne 2RTM aérien Au milieu, la place centrale, plus loin la cloture du camp avec l'entrée entre les deux postes de garde, puis des terrains vagues non construits,.. Sur la gauche l'ancienne gendarmerie.

Ces cartes postales permettent d'affirmer que l'entrée de la caserne du 2eRTM se trouvait au sud du camp Mangin, Avenue Pierre Sémard. Elle s'appelle depuis la fin des années 50: Avenue Al Mouqaouama.

Caserne 2RTM (1)

Une photo satellite récente permet de voir que les bâtiments centenaires de la caserne du 2e RTM sont toujours debouts et que le lycée Victor Hugo se trouve plus au nord.

Merci à Jean-Michel FILIPPI de nous avoir aidéà retrouver le berceau du glorieux 2e RTM.

LES TOMBES DE MILITAIRES ENTRE 1939 & 1945 AU CIMETIÈRE DU GUÉLIZ

Tous les soldats morts à Marrakech et sa région, n'ont pas leur tombe au cimetière du Guéliz, loin s'en faut. Les tombes qui s'y trouvent sont pour la plupart celles de nos soldats dont les cercueils n'ont pas été rapatriés en raison de circonstances particulières. Il s'agit souvent de légionnaires d'origine étrangère qui n'avaient plus de famille connue, mais aussi de pilotes, officiers et hommes de troupe morts à l'époque du conflit 1939-1945 où il était impossible de transporter les cercueils en France. En ce 8 mai 1945, nous faisons mémoire en particulier de ceux, morts entre 1939 et 1945 dont les tombes se trouvent au Guéliz. Nous en comptons environ 120 pour cette période. Cette liste est inédite, parce qu'elle rassemble des renseignements épars et indique la localisation de la plupart des tombes; elle ne peut être reproduite sans en mentionner l'origine et la date de publication: Mangin@Marrakech, 8 mai 2016

La lettre H correspond au carré militaire, elle est suivie du numéro de la ligne, puis du numéro de la tombe.

1939

Sépultures des décédés en 1939 : La plupart ne sont pas mentionnés comme "morts pour la France" car leur décés résulte de maladies ou d'accidents en dehors du service. Les légionnaires du 4e Étranger sont les plus nombreux: 9 décès du 4eREI et un du 1er REC, un sergent du Génie,  un tirailleur, un artilleur, un brigadier du Train, deux aviateurs.

Skotarzack Zemon légionnaire 2e Classe 4e REI, mort le 1 janvier 1939,  H11-235

Matelet Marius Sergent 2e RTM  (ou RTS) mort le 22 aout 1939, H3-66

Fraysse Ange Marie Sergent-chef 31e bataillon du Génie mort le  8/9 avril 1939  H3-56

Balzer Heinz légionnaire 2e Cl  4e REI mort le 4 juin 1939, H11 - 236

Pacaud Daniel maréchal des logis RACM Régiment d'artillerie coloniale du Maroc mort le 8 juin 1939  H2-40

Brunet Friedrich légionnaire 2e Classe 4e REI mort le 12 juillet 1939 H11-237

Bernasconi Giovanni légionnaire 2e Classe 4e REI Matricule 62702 mort le 18 juillet 1939 H12-251

Deleuw Peters légionnaire 2e Classe 4e REI mort le 18 juillet 1939

Laroche Pierre brigadier chef 123e escadron du train des équipages militaires 123e ETEM mort le 26 juillet 1939  H3-62

Charolino Guiseppe légionnaire 2e Classe 4e REI Matricule 68331 mort le 9 aout 1939 H12 - 255

Azzopardi Alfred 2e Classe Base aérienne mort le 6 septembre 1939, H4-77  (écrit parfois azzarardi)

Tréoul Raymond Sergent, mort le 20 septembre 1939 H4-78

Hawke Edouard Henry John, Capitaine GAO 581 (Groupe aérien d'observation), né le 20 avril 1908 à Laval, mort pour la France le 26 novembre 1939  H4-8

Delay Victor Brigadier 2e REC mort le 20 novembre 1939 H4-79

Mann Alphonse légionnaire 1ere classe 4e REI mort le 13 décembre 1939 H12-25

Rennen Johann ( ou Renven) né le 17 mars 1904 à Benrath (Allemagne) légionnaire 2e Classe 4e REI mort le 29 décembre 1939  H2-252

Schierloth Louis adjudant 4e REI, mort le 31 décembre 1939  H12 - 254

1940

Les tombes des décédés en 1940, concernent six légionnaires du 2e et 4e REI et ce qui est nouveau par le nombre six aviateurs de la base qui à l'époque se nomme BA207. Le mois de mars 1940 fut particulièrement meurtrier parmi les pilotes où on remarque le décès d'Henri Lacaze dont le frère fut célèbre à Marrakech dans le sport automobile.

Lenk Vojtek, légionnaire au 2e REI, mort le 10 janvier 1940 - H13-279

Kleiber Karl, sergent-chef, 4e REI mort le 2 février 1940 - H12-256

Oulad Brahim ( Brahim ould Charef ben Mostefa ) né le 22 nov 1902  à Mostaganem - gendarme, mort le 28 fev 1940 maladie contractée en service –– H13  274 (H16-352). Sa tombe est une tombe musulmane.

Lacaze Henri, sergent chef, 63e Esc mort le 5 mars 1940 - H6-135

Rebours Joseph, Sergent, 63e Esc mort le 5 mars 1940 - H6-132

Besko Stanislas, Adjudant, Air, Ecole de Pilotage, mort pour la France le 29 mars 1940

Le Taillandier de Gabory Alain, né le 24 novembre 1911 à Virsac (Gironde), Adjudant, moniteur à l'École de Pilotage, mort pour la France le 29 mars 1940. Son cercueil fut rapatrié sur la région de Bordeaux en 1947 à l'initiative de sa famille, ce qui fait que sa tombe ne se trouve pas à Marrakech.

Durand Abel, 63e Esc mort le 31 mars 1940 - H4-88

Ludwig Otto né le 28 aout 1904 à Neustadt (Allemagne) Caporal 4e REI, mort le 10 avril 1940 - H13-275

Moos Germain, légionnaire 4e REI, né le 1er juillet 1893 à Sion (Suisse) mort le 21 avril 1940

Berthaud Yves Caporal BA 207 mort le 23 avril 1940 (H4 85)

Cherubin Charles, légionnaire de 1ere classe, 4e REI mort le 2 octobre 1940 - H13-277

Cationol Jean, apprenti radio, marine, mort le 23 octobre 1940 - H5 -108

Van Oobert Pierre, 1ere classe, 2e REI mort le 27 novembre 1940 H5 - 112

1941

L'année 1941, voit à nouveau beaucoup de décès de légionnaires (Belges, Suisses, Allemands, Tchèque, ..) Le 2e REI a remplacé progressivement le 4e REI parti pour le théâtre des opérations. Ils sont dix légionnaires exclusivement du 2eREI. Les tombes d'un artilleur, d'un soldat du Génie, s'ajoutent à 2 tombes d'aviateurs, la base aérienne est devenue BE707.

Vandermeulen Armand Toussaint, légionnaire de 2e Cl. 2e REI, né le 9 mai 1911 à Carmières (Belgique) mort le 31 janvier 1941  H13 - 280

Kersako Jacques, légionnaire de 2e Cl. 2eREI, mort le 6 février 1941 H13 - 281

Vigneron Hubert, soldat de 1ere Cl. néà Forbach (Moselle), DTM, mort le 25 février 1941 H5 - 110

Varin Gilbert, Marcel, Henri, né le 11 avril 1900 à Porrentuy (Suisse), Adjudant, 2e REI, mort le 27 fevrier 1941 - H14 - 297

Joray Marc Caporal, ne le 9 mai 1902 à Delemont (Suisse) 2e REI mort le 17 avril 1941 - H14-302

Figuière Pierre, Marcel, Louis,né le 3 février 1917 à Paris Sous-Lieutenant, M.S.A.C. Groupe 1/52 de l'aviation, mort le 6 mai 1941 - H5 - 104

Grosse Adolphe, né le 10 aout 1904 à Walterdoff (Allemagne) caporal-chef, 2e REI, mort le 7 juin 1941 - H14 - 299

James Henri, né le 19 fevrier 1896 à Mayence (Allemagne), Caporal, 2e REI, mort le 21 juillet 1941 - H14 - 300

Guellier André, Auguste, né le 12 octobre 1921, à Crépinville (Eure et Loir), 2e Cl. 41e Génie mort pour la France le 24 septembre 1941 - H7 - 150

Gysin Maurice, légionnaire de 1ere Cl. 2e REI, mort le 3 aout 1941 - H14-301

Schmitt Guillaume Sergent, né le 27 janvier 1907 à Thionville (Moselle), 2e REI, mort le 18 aout 1941 - H14-304

Vernoux Henri, né le 21 octobre 1920 à La Rochelle, 2e Cl, RACM (régiment d'artillerie coloniale) mort le 1 octobre 1941 - H7-148

Le Mée Émile, né le 16 février 1906 à Angers, Adjudant BE 707; mort le 26 octobre 1941 H7-146

Pavlik Jan, né le 20 mai 1915 à Prague (Tchécoslovaquie) Caporal, 2e REI, mort pour la France à Tachdirt le 3 novembre 1941 - H14-306

Sander Albert, Caporal-chef, 2e REI, mort le 16 avril 1941 - H14-298

1942

L'année 1942 voit beaucoup de décès. Les légionnaires du 2eREI sont six. Les aviateurs sont six, trois du GB 1/23 sont décédés le même jour. Apparait cette année là le corps des artilleurs avec 5 morts. Un nombre significatif de décès résulte du débarquement anglo-américain sur le Maroc en novembre 1942: cinq tués entre le 8 et le 11 novembre. Cette année là, le 2eRTM compte trois soldats parmis les tombes. On compte aussi plusieurs décés de soldats originaires de La Réunion incorporés au CRRC (Centre de rapatriement des réfugiés coloniaux).

Gilbert Léon, Émile, Marcel, né le 6 février 1899 à Paris, Capitaine, 2e REI, Mort pour la France le 9 janvier 1942 - H15-320

Devaux Luciano, 2e Cl. RACM (regiment d'artillerie coloniale du Maroc) mort le 16 mars 1942     (Devauy) H7-153

Hoier Guillaume, né le 13 janvier 1901 à Datdesheim (Allemagne) légionnaire 2e Cl. 2e REI, mort le 20 mars 1942  - H15-324

Stoker Albert, Sergent-chef, 2e RTM, mort le 29 mars 1942, H7-154

Roux Georges, Fernand, Jules, né le 12 avril 1905 à Nice, Adjudant RACM (regiment d'artillerie coloniale du Maroc) mort par accident le 7 mars 1942, H7-152

Deimay Arthur 2e cl. 2e REI  mort le 6 juin 1942,  H15-321        

Berdoulat Armand Sergent BA 207 Groupe 1/23 né le 30 janvier 1914 à Lissac (Ariège), mort pour la France, le 10 juin 1942 (Hopital Maisonnave) (H8 169)

Pacaud Roger, Claude né le 18 janvier 1912 à Saint-Maur-des-Fossés, Lieutenant C.B. 1/23 Mort pour la France (accident Base aérienne) le 10 juin 1942, H8-177

Eckert René, Jules, né le 6 janvier 1907, à Obernay, (Bas-Rhin), Adjudant-chef C.B. 1/23, mort pour la France (accident d'avion) le 10 juin 1942, H8-175

Escoffier Jean, Louis, né le 31 janvier 1921 à Saint-Jean de Thurigueux(Ain), militaire ? à la Base aerienne, Mort le 22 juin 1942, H8-178

Zucconi Pierre, néà Serra di Scapamène (Corse du Sud) Adjudant 31 du Train, mort le 11 septembre 1942, H9-194

Lions Julien, soldat de 2e Cl. RACM (régiment d'artillerie coloniale du Maroc), mort le 13 octobre 1942, H9-202,

Dupont Christian, néà Dun-sur-Auron (Cher), Brigadier, 11e Groupe autonome de Chasseurs, mort pour la France à Safi,(Zleta de Sidi M'Barek) le 9 novembre 1942, H9-195

Patrick Georges, né le 4 février 1909, à Yassy (Roumanie), légionnaire, 2e REI, mort pour la France à Sidi Mokhtar le 10 novembre 1942, H15-323

Frattini Jean, Antoine, Henri, né le 30 décembre 1912, à Châmons-en Champagne, Lieutenant, 1/52 MSA,  Mort pour la France, tué en service aérien commandé, le 10 novembre 1942, H8-176

Gonserovsky Ernest, né le 7 octobre 1904, à Stendhaal (Allemagne), Sergent-chef, 2e REI, mort pour la France à Sidi Mokhtar, tué au combat le 10 novembre 1942, H16-343

Martinez José, né le 30 juillet 1920 à Gandra (Espagne), légionnaire, 2e REI, Mort pour la France, (Hopital Maisonnave) le 10 ou 11 novembre 1942, H15-326

Braussen Raymond, Charles, né le 18 aout 1922, à Buissoucourt (Meurthe et Moselle) soldat 2e Cl. 2e RTM, Mort le 21 novembre 1942, H9-197    ( Brausen)

Walter Charles, né le 9 mars 1909 à Nancy, Sergent-chef, 2e RTM, mort pour la France (accident), le 6/7 décembre 1940/42, H5-107 

Duvail Albert, Quartier maître, Marine nationale, Artillerie de côtes à Fédala, Mort pour la France des suites de blessures, le 13 décembre 1942, H9-193

Payet Antoine, né le 1er mai 1917, à St-Lou La Réunion, soldat de 2e Cl. RACM (regiment d'artillerie coloniale du Maroc)  Mort le 15 décembre 1942, H9-199

Hubschwerlin René Chef de bataillon AI (Affaires indigènes), mort le 23 décembre 1942, H16-359 

Rabory Marcel, Maréchal des logis-chef, RACM (régiment d'artillerie coloniale du Maroc) Mort le 24 décembre 1942, H9-203

Riquebourg Emmanuel, soldat de 2e Cl. CRRC, mort le 25 décembre 1942, H10-217

Gonthier Christophe, Joseph, né le 15 janvier 1918, à Clioas La Réunion, soldat de 2e Cl. CRRC mort pour la France par accident, le 25 décembre 1942, H10, 215

Grondin Cécilien, né le 15 juillet 1917 à Le Tampon, La réunion, soldat de 2e Cl. CRRC, mort pour la France par accident, le 25 décembre 1942, H10-221

1943

L'année 1943 voit six décès au RACL (Régiment d'Artillerie Coloniale du Levant) qui avait son quartier au pied de la montagne du Guéliz et comptait plusieurs soldats originaires de Madagascar. Cinq aviateurs, principalement des officiers ont perdu la vie à Marrakech cette année là.

Gramont Georges, Jean, né le 12 aout 1919 à Réaup-Lisse (Lot et Garonne), soldat de 2e Cl. 1er RCA Mort pour la France le 1 janvier 1943, des suites de ses blessures, H10-216

Winter Reinhold, né le 21 aout 1889 à Neummuster (Allemagne), légionnaire de 1e Cl. 2e REI, mort le 6 mars 1943, H16-344

Rajaonina, né en 1917 à Ambaladi, RACL, Regiment d'artillerie coloniale du Levant, mort le 27 mars 1943

Rakotobe, né en 1915, à Taravahita, Soldat de 1ere Cl. RACL, mort le 28 avril 1943, H5-102

Berthe de Pommery François, né 24 janvier 1917 à Dijon Cote d’Or Lieutenant Base école EAPN Mort pour la France le 5 mai 1943 (H8 111)

Bourguignon d'Herbigny André Jean René né 23 novembre 1920 (Neuilly 92) Caporal - Armée de l'air Base école, Mort pour la France le 5 mai 1943 (H5 106)

Tefinicky Canonier, soldat de 1ere Cl. RACL, mort le 18 mai 1943, H11-238

Rakoa Albert, soldat de 2e classe, RACL, Mort le 7 juillet 1943, H11-245

Rochas Jean-Paul, né le 21 février 1918, à Paris 7e, Lieutenant, pilote, Base aérienne, mort pour la France le 8 juin 1943, H11-244

Faure Pierre Clément, né le 1er aout 1913 à Saint-Martin de Valamas (Ardèche), Capitaine, Base aérienne, mort pour la France en service aérien commandé le 7/8 juin 1943, H11-246

Fluhmann Jacques, Marie, Émile,né le 18 novembre 1915, à Paris 7e, Lieutenant, 31e ETEM (escadron du Train des équipages militaires), mort le 22 juin 1943, H10-226

Lemanita Prosper, mort le 5 juillet 1943, H11-248

Iday Alphonse, né en 1913, à Mamorona (Madagascar), soldat de 2e Cl. RACL, mort le 9 juillet 1943, H11-243

Falhon Jean, né le 14 septembre 1910, à Saint-Renan (Finistère), Sergent-chef, 32e COMA, mort le 17 aout 1943, H11-241

Papalconomo Basilio, soldat de 2e Cl. 15 CMP, mort le 11 novembre 1943, H15-328

Pateux Raymond, né le 20 avril 1920, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), Brigadier, CO-33F,  Mort pour la France le 25 novembre 1943 suite à un accident. (PaJeux) H13-284 

Dijoux Gabriel, né le 9 septembre 1918, à Le Tampon, La Réunion, soldat de 2e Cl. CRRC (Centre de rapatriement des réfugiés coloniaux), mort le 26 décembre 1943, H10-219

Arnoulin Jean-Pierre, né le 6 janvier 1918, Paris 8e, Sous-Lieutenant, Base aérienne, Mort pour la France le 28/29 décembre 1943 en service commandé, à Chemaia, H13-295 .

1944

L'année 1944 est la plus meurtrière pour les aviateurs. Onze tombes d'aviateurs dont deux capitaines, disparus le même jour (4 avril) et un troisième capitaine le 25 septembre. Il n'y a plus de légionnaires,  de tirailleurs, l'infanterie est sur le continent. Restent le Train, le Génie et quelques corps de services.

Leray Guy Roland, Joseph, né le 12 mars 1908, à Paris, Soldat de 2e Cl. 201 TRA (31e Train) Mort pour la France par accident, le 18 janvier 1944 à Tamelet, H12-263

Saury Armand-André, né le 30 septembre 1916, à La Calle, Constantine, Sergent-chef pilote, Base école, mort pour la France, le 22 février 1944, tué en service aérien commandé, H13-292

Dubalen Guy, Pierre, né le 6 décembre 1916 au Mali, Lieutenant observateur, Mort pour la France le 20 mars 1944, à Safi, tué en service aérien commandé, H14-315

Debaize Gabriel (Georges) né le 2 janvier 1920, à Cherbourg-Octeville (Manche), Capitaine pilote, Base école, Mort pour la France le 4 avril 1944, tué en service aérien commandé,  (Debraize) H13-290

Fourniol Henri, né le 6 janvier 1910, à Villefranche/Mer (Alpes-Maritimes), Capitaine, pilote  Base aérienne, mort le 4 avril 1944. tué en service aérien commandé. H13-289

Baridon Henri, Edouard, né le 14 décembre 1920, à Trois-Marabouts, Oran, soldat de 2e Cl. COIN6, (Centre d'organisation de l'infanterie)  mort pour la France le 25 avril 1944. H13-288

Perrault Léon, Spéville, né le 14 octobre 1916, à Salazie La Réunion, soldat de 2e Cl. au COAC mort le 25 avril 1944, H13-287

Laurent Robert, né le 20 juin 1905 à Chatou, Adjudant-chef, 2e RSM,  mort le 2 mai 1944, par autolyse, H15-330

Charlet Maurice, né le 9 avril 1912, à Carvin (Pas de Calais), soldat de 2e Cl. 14 Groupe de forces terrestres anti-aérienne, mort pour la France le 8 mai 1944, H14-314

Perez René, Sergent-chef, 2e RTS, mort le 12 mai 1944,  H1-43bis

Ferre Louis, né le 6 avril 1915, à Beni-Saf, sergent-chef, 2e RTM,  mort pour la France,tuéà l'ennemi le 22 mai 1944 (Mont Castello), H1-42bis

Lamure Lucien, né le 26 septembre 1921, à Paris 20e, soldat de 2e Cl. Base aérienne, mort pour la France, le 22 mai 1944, H14-310

Leroux Roger, né le 30 octobre 1924, à Moulines, Calvados, Caporal Base aérienne, Mort pour la France, le 8/10 juin 1944, tué en service aérien commandé, H14-311

Harchingup Jean, Sergent, Base aérienne, mort pour la France le 8/10 juin 1944, H15-338

Helou Paul, Ernest, né le 1er décembre 1917, à Plouguer, Finistère, Sergent-chef, Base aérienne, mort pour la France, tué en service aérien commandé le 10 juin 1944, H15-339

Demangeat Marcel, né le 2 février 1911, à Laval sur Valogne, Adjudant mitrailleur, Base aérienne, mort pour la France, le 14 juin 1944, tué en service aérien commandé, H15-337

Boury Jean, né le 1er juin 1908,à Loches (Indre et Loire) Sergent-chef, Base aérienne, mort le 26 juillet 1944, H15-325

Vuillenez Robert , Marechal des Logis, CA RACL, mort le 2 juillet 1944, H15-334

Langlois-Berthelot Jean-Pierre, né le 10 aout 1922, Paris 14e, Sous-Lieutenant, Base aerienne, mort pour la France le 10 aout 1944, tué en service aérien commandé, H15-332

Demange Maurice, Adjudant, 2 COSM,  mort le 14 aout 1944, H16-345

Batard Jules, François, né le 23 aout 1887, à Chavin (Indre), Chef de Bataillon, 56e Bataillon,  mort pour la France (maladie) le 17 aout 1944, H16-344

Marraud de Sigalony Marie Thérèse Georges mort le 21 sptembre 1944

Grall Jean-Marie, né le 10 mars 1902, à Plourin-les-Morlaix, Finistère, Capitaine,pilote, Base aérienne, mort le 25 septembre 1944 (Rehamna), tué en service aérien commandé, H16-346

Rouesca Joseph, soldat de 2e Cl. 31 Génie,  mort le 26 octobre 1944, H16-333.

1945

Peu de tombes de militaires décédés en 1945, quatre en tout.

Salomon Philippe, BIMP, mort le 12 janvier 1945, H16-350

Serpaud François, Raymond, né le 31 mai 1914 à Lille, Adjudant, 6e centre d'organisation de l'infanterie, mort le 9 mai 1945, H16-358

Arnaud André, né le 28 avril 1923 à Paris, soldat de 2e Cl. 2e RSM, mort pour la France à Chichaoua, le 21 mai 1945, H16-362

Weber Henri, Xavier, Maréchal des Logis-chef, C0 748, 49e Cie muletière,(Train) mort pour la France de maladie contractée en service le 6 septembre 1945, H16-364.

LE CAFÉ MAURE, PROCHE DU 2e RTM

2°RTM 1 cafe-maure Qui se souvient de ce café ? Est-il encore debout? Merci encore à Jean-Michel pour ses cartes postales.

Les marrakchis n'oublient pas leurs morts, notamment ceux qui ont servi dans les différents régiments qui avaient leurs quartiers dans la ville, au pied du Guéliz ou qui se trouvaient à la Base aérienne 207, puis 707.  Certains noms évoqueront des souvenirs. Ceux qui voudront apporter des compléments, ou des remerciements à nos soldats peuvent le faire dans les commentaires.

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